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«L'Algérie a su investir dans le livre»
Publié dans Le Temps d'Algérie le 18 - 11 - 2017


L'auteur sénégalais Moumar Gueye
Rencontré à la 22e édition du Salon international du livre d'Alger (Sila), l'auteur sénégalais Moumar Gueye a comme préoccupation l'environnement, ce fait d'actualité qui fait florès de nos jours. Colonel dans le corps des ingénieurs des eaux et forêts au Sénégal, ses ouvrages sont centrés sur ce segment crucial qui détermine notre avenir.

Prolixe, il discourt avec aisance sur cette thématique qui l'inquiète. Pour y remédier, Moumar Gueye préconise comme solution la sensibilisation et la vulgarisation, particulièrement pour les jeunes qui sont les générations montantes. Ses livres sont de bonne facture avec des textes idoines qui interpellent sur ce problème. Auteur de nombreux ouvrages se rapportant à l'environnement L'arbre et la vie, L'eau, source de paix et de sécurité, ainsi que d'autres, il évoque des sujets politiques qui le tracassent. Poète, écrivain, titulaire d'un master en sciences en aménagement de la faune et des ressources naturelles et d'un diplôme de spécialisation en développement international, Moumar Gueye est lauréat du Marguilan d'Or, Chevalier de l'Ordre national du lion, grand officier de l'Ordre du mérite et titulaire des Palmes saint-louisiennes (Saint-Louis du Sénégal) pour les lettres. Dans cet entretien, l'auteur rappelle l'urgence et l'obligation de prendre en charge ce secteur vital.

Le Temps d'Algérie : Quel est votre rapport à l'écriture ?
J'ai commencé à écrire des poèmes puisque j'animais une émission radiophonique à Saint-Louis, où je lisais des poèmes que j'ai, d'ailleurs, présentés au président Léopold Sédar Senghor. Mais ce qui l'a déclenché, c'est mon premier essai, notamment mon Combat contre l'arbitraire édité par L'Harmattan. Etant ingénieur des eaux et forêts, je suis spécialiste en la matière et, donc, j'écris sur l'environnement, l'arbre et l'eau. Je fais partie de ce corps de métier au Sénégal.
Quel est votre avis sur la littérature algérienne ?
Il faut dire que je ne connais pas très bien la littérature algérienne. Ce que je sais c'est qu'il y a un extraordinaire investissement sur la promotion du livre et de la lecture. Il n'y a qu'à voir le nombre de visiteurs au Sila. C'est impressionnant ! Je ne crois pas que dans n'importe quel pays on peut motiver autant de gens. J'ai un vague aperçu des auteurs algériens.
Que pensez-vous de la littérature sénégalaise ?
La littérature sénégalaise est au point d'aller très fort au regard du nombre important d'auteurs et d'éditeurs qui sont soutenus par le ministère de la Culture. Cela favorise l'accès au livre. Il y a les Centres de lecture et d'animation culturelles (CLAC) qui encouragent à la lecture. Les thématiques de la littérature sénégalaise se retrouvent partout et sont enseignées dans tous les pays africains.
Quels sont vos auteurs de prédilection, sénégalais et français ?
Au Sénégal, j'apprécie particulièrement Aminata Sow Fall, Mame Younouss Dieng, Cheikh Amidou, Amadou Hampaté Ba (malien) et pour les Français, j'aime les poètes comme Alphonse de Lamartine, Alfred de Vigny et Victor Hugo. J'apprécie la beauté des textes.
Pourquoi cet intérêt pour l'environnement dans tous vos livres ?
Pour la simple raison que je veux montrer que l'environnement est un sujet critique à l'heure actuelle, et qu'il y a lieu de sensibiliser les jeunes à la protection des ressources naturelles et essayer de vulgariser au maximum.
Et vos futurs projets d'écriture ?
Je suis en train de préparer un texte en langue nationale. C'est un recueil de nouvelles en wolof car j'ai toujours écrit en français. Au Sénégal, on trouve six langues codifiées dont le wolof. Ce sont des histoires fictives avec quelques accents puisés de la réalité ayant trait à la vie, au quotidien et à la sorcellerie.
Entretien réalisé


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