Le deuxième Festival culturel panafricain d'Alger (Panaf 2009) a débuté officiellement hier à la Coupole du complexe olympique Mohamed Boudiaf par un spectacle réalisé par le célèbre chorégraphe Kamel Ouali. De grandes vedettes de la chanson africaine ont participé à ce spectacle d'ouverture, à l'instar de Warda El Djazaïria, de Youssou N'dour, de Césaria Evora et de Amazigh Kateb. De hauts responsables de l'Etat, des membres du gouvernement et des personnalités de la culture du continent africain, ainsi que des représentants du corps diplomatique accrédité à Alger étaient également présents à cette cérémonie. C'est Abdelaziz Belkhadem, représentant personnel du président de la République, qui en début de soirée a déclaré ouvert le deuxième Festival culturel panafricain d'Alger. Dans un discours lu en son nom par M. Belkhadem, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a rendu un vibrant hommage aux leaders, penseurs, artistes, écrivains et hommes de culture qui ont marqué l'histoire du continent africain, relevant que la dépendance est d'abord culturelle, avant d'être économique. Il a indiqué que les mouvements de libération en Afrique n'ont pas réussi à réaliser tous les objectifs et qu'il faudrait mener d'autres combats contre la pauvreté, l'analphabétisme, les maladies, l'exclusion qui constituent le terreau de la violence et du terrorisme. Organisé sous le thème «L'Afrique du renouveau et de la renaissance», le 2e Panaf, qui s'étalera jusqu'au 20 juillet, comporte un programme d'activités riche et varié couvrant la littérature, les arts visuels, la musique, la chorégraphie, le théâtre, le cinéma et le patrimoine. 51 pays africains, ainsi que les Etats-Unis et le Brésil, qui participent à ce festival en tant qu'invités d'honneur, sont présents à cette grande manifestation culturelle. Une parade riche en couleurs africaines a donné samedi au public algérien un aperçu de ce 2e Panaf.