Les rumeurs les plus folles courent sur l'avenir de Luiz Ignacio Lula da Silva. Le président brésilien, qui jouit d'une popularité de plus de 80% dans son pays, ne peut se représenter en octobre 2010. Au Brésil, les élus ne peuvent rester en poste plus de deux mandats consécutifs. Des diplomates assurent qu'on le retrouvera à la tête de la Banque mondiale, devenant ainsi le premier non-Américain à occuper ce poste. D'autres ont déjà tranché : il sera le prochain secrétaire général de l'Organisation des Nations unies, puisque le Coréen Ban Ki-moon n'a pas la garantie de rempiler pour un second mandat. En attendant, Lula embrasse déjà une carrière parallèle, celle de «super-éditorialiste» de la presse populaire brésilienne.