Un hôpital gériatrique d'une capacité de 120 lits sera réceptionné fin septembre à Sidi Djilali, dans la wilaya de Sidi Bel Abbès, a indiqué hier la direction de la santé. Répondant à des besoins en soins hospitaliers spécifiques, ce nouvel hôpital permettra de prendre en charge toutes les pathologies du troisième âge dans la wilaya de Sidi Bel Abbès et des régions limitrophes. Il sera d'un grand impact sociologique, eu égard au nombre sans cesse croissant de personnes âgées en détresse. Les travaux de réalisation enregistrent un taux d'avancement de plus de 98%, selon un responsable, en précisant que cette infrastructure dotée d'une autorisation de programme de 1 milliard DA s'inscrit dans le cadre de la politique nationale de santé qui tient compte des évolutions démographiques gériatriques pour les quinze années à venir. Selon la même source, plusieurs infrastructures seront réalisées à l'échelle de la wilaya de Sidi Bel Abbès, notamment des polycliniques, où trois seront mises en service en octobre. Situées à Merine, Bir El Hmama et Sidi Chouaib, ces édifices sanitaires ont bénéficié de la planification d'un volume d'investissement global de 150 millions de dinars. Une protéine appelée «Neuréguline-1» pourrait permettre la régénérescence cardiaque Des tissus du cœur endommagés de souris ont été régénérés par des injections d'une substance clé pour la croissance cellulaire, cette nouvelle technique, si elle est convaincante chez les humains, permettrait d'aider, notamment, les victimes d'infarctus, indique une étude publiée dans la revue américaine Cell. Les tissus musculaires formant le cœur ne peuvent normalement pas se régénérer après un infarctus, chez des patients souffrant de défaillance cardiaque ou chez les enfants atteints de malformations congénitales, précisent les auteurs de cette étude. Mais la substance injectée, appelée Neuréguline-1 ou NRG1, une protéine qui joue un rôle dans la croissance première du cœur et du système nerveux, peut encourager la croissance de cellules du muscle cardiaque et une restauration des fonctions du cœur. Ces résultats ont été obtenus grâce à des injections répétées de la protéine chez des souris de laboratoire, sur lesquelles les chercheurs avaient déclenché des crises cardiaques. «A ma connaissance, il s'agit de la première thérapie régénérative du cœur qui pourrait être appliquée de façon systématique sur les humains», affirme le Dr Bernhard Kühn de l'hôpital des enfants malades de Boston et de la faculté de médecine de Harvard (Massachusetts, nord-est), un des coauteurs de l'étude. «On peut imaginer qu'un jour des malades se rendront quotidiennement dans une clinique pour des infusions de NRG1 sur plusieurs semaines pour régénérer leur muscle cardiaque», ajoute le praticien. «En principe, rien n'empêche cette technique d'être appliquée chez des humains. Sur la base des informations dont nous disposons, le NRG1 est un candidat prometteur», indique le Dr Kühn. Mais avant de procéder à la phase des essais cliniques sur l'homme, les médecins devront d'abord se garantir de l'innocuité du traitement. Le Dr Kühn conclut que cette nouvelle technique permettrait à l'avenir de ne pas avoir uniquement recours aux cellules souches dans la régénérescence du tissu cardiaque.