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Multiplication des efflorescences d'algues nuisibles
Publié dans Le Temps d'Algérie le 04 - 08 - 2009

Les efflorescences d'algues nuisibles sont des phénomènes tout à fait naturels qui se sont produits tout au long de l'histoire connue mais, ces vingt dernières années, il semble qu'elles soient devenues plus fréquentes, plus intenses et plus répandues.
La PSP, par exemple, n'était connue jusqu'en 1970 que dans les eaux tempérées d'Europe, d'Amérique du Nord et du Japon. Vingt ans plus tard, on l'a fréquemment observée dans tout l'hémisphère sud : en Afrique du Sud, en Australie, en Nouvelle-Zélande, en Inde, en Thaïlande, à Brunei, à Sabah, aux Philippines et en Papouasie Nouvelle-Guinée. On peut regretter qu'il existe bien peu de relevés sur le long terme d'efflorescences d'algues nuisibles sur un même site.
Quatre hypothèses ont été avancées pour expliquer cette intensification évidente du phénomène :
- Une meilleure appréciation scientifique des espèces toxiques,
- une exploitation plus intensive des eaux côtières pour l'aquaculture,
- la stimulation des efflorescences de plancton par les déchets domestiques, industriels et agricoles et/ou par des changements inhabituels des conditions climatiques,
- et, enfin, le transport de colonies d'algues dans les eaux de ballast des navires ou par les stocks de crustacés et de mollusques dérivant d'une zone à une autre.
Connais ton ennemi
Les signalements d'efflorescences d'algues nuisibles en relation avec les maladies humaines ou avec les dommages subis par l'aquaculture retiennent de plus en plus souvent l'attention de la presse, des médias électroniques et des publications scientifiques et le nombre de chercheurs qui écument leurs eaux familières à la recherche des algues coupables ne cesse d'augmenter. "
-Depuis que l'intoxication diarrhéique par les mollusques (DSP) a été répertoriée pour la première fois en 1976, au Japon, où elle avait eu de graves répercussions sur la pêche aux coquilles Saint Jacques et avait provoqué 1300 cas d'intoxication alimentaire en six ans, une multiplicité de cas a également été signalée : plus de 5000 en Espagne en 1981, suivis de 3300 en France en 1983.
En 1984, la DSP a contraint l'industrie suédoise de la moule à cesser toute activité pendant près d'un an. Comme les symptômes cliniques de la DSP ont souvent pu être confondus avec ceux des infections gastriques d'origine bactérienne, il est possible que le problème soit encore plus répandu et plus grave qu'on ne l'avait cru.
- L'intoxication amnésique par les mollusques (ASP) a été caractérisée pour la première fois en 1987 à l'île du Prince Edward, au Canada, où la consommation de moules bleues a provoqué la mort de trois personnes et 105 cas d'intoxication sévère.
- Pour lutter contre la surpêche dans les eaux littorales, les pays remplacent de plus en plus souvent la pêche par l'aquaculture. Les spécialistes en halieutique prévoient que dans les 10 à 20 prochaines années, la production mondiale de l'aquaculture pourrait presque atteindre le niveau de celle de l'ensemble des captures mondiales de poissons, de crustacés et de mollusques, elle-même en plein recul.
- L'intensification de la culture des crustacés et des mollusques à l'échelle mondiale se traduit par l'augmentation des signalements d'intoxications paralysantes, diarrhéiques, névrotiques ou amnésiques par les crustacés et les mollusques. Elle attire également l'attention sur les espèces d'algues susceptibles de s'attaquer aux tissus délicats des ouïes des poissons ou même de tuer les poissons.
Si les stocks de poissons ont la possibilité de s'éloigner des zones infestées en nageant, les poissons en cage, eux, sont piégés : incapables d'échapper aux efflorescences d'algues toxiques, ils voient leurs ouïes gravement attaquées ou sont même tués. En 1972 au Japon, une de ces efflorescences a tué dans la mer intérieure de Seto pour 500 millions de dollars de limandes à queue jaune en cage.
- La Norvège a trouvé une solution au problème. Elle a installé sur la côte des systèmes de surveillance très perfectionnés à base de bouées équipées de sondes en fibre optique dont les données sont transmises par satellites : cela permet de traîner les cages hors des zones affectées. Pendant l'éruption de 1988 plus de 26 000 t de poissons élevés dans
800 cages ont ainsi pu être déplacés de leur site permanent vers l'intérieur des fjords. Pour limiter les pertes de poissons en cage, on peutaussi cesser de les nourrir, car en venant manger en surface ils réduisent d'autant la quantité d'oxygène disponible.
On peut aussi envoyer de l'eau dans les cages pour diluer la concentration des algues et recueillir les poissons propres à la vente avant que les algues nuisibles ne les atteignent.


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