Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
Un citoyen arrêté et ses deux frères en fuite Huit morts par jour depuis le début du Ramadhan
Plusieurs projets de loi au menu
Ouverture de la session d'automne du Parlement
Accidents de la route
Retour sur les échauffourées d'Al Qaria (Zéralda)
La session d'automne de l'Assemblée populaire nationale (APN) s'est ouverte hier à Alger en séance plénière, présidée par Abdelaziz Ziari. La cérémonie d'ouverture s'est déroulée en présence du président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, ainsi que des membres de l'exécutif. Par ailleurs, la session d'automne du Conseil de la nation s'est également ouverte hier en séance plénière, présidée par Abdelkader Bensalah, président du Conseil. La cérémonie d'ouverture s'est déroulée en présence du président de l'Assemblée nationale populaire, Abdelaziz Ziari, du Premier ministre, Ahmed Ouyahia ainsi que des membres du gouvernement. Plusieurs projets de loi et d'ordonnances sont programmés pour la session d'automne du Parlement. Les membres du Parlement avec ses deux chambres examineront et présenteront au vote notamment le projet de loi portant organisation de la profession d'avocat. Parmi les projets de textes programmés figurent également celui relatif à l'expert comptable et au commissaire aux comptes, ainsi que celui portant mobilisation des créances professionnelles. Les membres du Parlement examineront aussi le projet d'ordonnance relative à la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'homme et celui portant loi de finances complémentaire pour l'année 2009. Par ailleurs, plusieurs séances consacrées aux questions orales adressées aux membres du gouvernement, sont programmées durant de cette session. Pour rappel, la session d'automne a été marquée par l'adoption du plan d'action du gouvernement présenté par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, ainsi que trois autres lois dont celle relative à la cybercriminalité et les lois modifiant et complétant l'ordonnance n°66-156 du 8 juin 1966 portant code pénal, l'assistance judiciaire. Au cours de cette même session, d'autres lois devaient être débattues. Il s'agit de pas moins de onze autres projets tels que le projet de loi organique relative à la loi de finances, celui (organique également) portant organisation de la Cour suprême, le projet de loi relative à la mobilisation des créances professionnelles, le texte relatif à l'organisation de la profession des experts comptables et commissaires aux comptes, le projet de loi déterminant le mode d'exploitation des terres agricoles du domaine privé de l'Etat et fixant les droits et obligations des exploitants concessionnaires et le projet de loi portant organisation de la profession d'avocat. R. N. Accidents de la route Huit morts par jour depuis le début du Ramadhan En Algérie, la route n'est pas seulement synonyme de circulation des biens et des personnes. Elle se conçoit aussi comme étant ce facteur redoutable qui provoque la mort et fauche la vie de centaines, voire de milliers d'individus. Une triste réalité se manifestant chaque jour que Dieu fait par une nouvelle tragédie qui se déploie sur nos axes de circulation, mettant fin brusquement à la vie des êtres, endeuillant leurs familles et partant le pays tout entier. Le qualificatif de «terrorisme routier» que la presse a inventé il y a de cela quelques années pour tirer la sonnette d'alarme au sujet des dangers de la route semble aujourd'hui usé, alors que le fléau des accidents de la circulation va certainement sévir davantage dans l'avenir. En sus des morts que l'on comptabilise à coups de centaines de milliers annuellement, il ne faut guère perdre de vue les cas innombrables d'hommes et de femmes qui sont handicapés à vie rien que parce qu'ils ont décidé naturellement de prendre la route un matin. Ainsi en est-il des routes algériennes où roulent près de 4 millions de véhicules et qui provoquent la mort de plus de 400 000 personnes annuellement ! Pour ce qui est de ce mois de Ramadhan, il semble, à se fier aux constats établis par les services de sécurité et de la Protection civile, qu'en matière d'accidents de la circulation la tendance reste toujours à la hausse. «Depuis le début de ce Ramadhan, nous avons enregistré quelque 61 accidents de la circulation qui ont fait 67 morts et 67 blessés», indique un préposé à la communication de la Protection civile. Ce dernier nous a fait savoir que depuis le début du Ramadhan, c'est une moyenne de 8 personnes qui décèdent chaque jour sur nos routes. K. Aoudia Retour sur les échauffourées d'Al Qaria (Zéralda) Un citoyen arrêté et ses deux frères en fuite Sur le marché où s'est produit l'altercation entre des policiers et un commerçant interpellé règne un calme ressemblant à une tension sourde. L'endroit semble être déserté par les clients et seuls les commerçants sont encore ouverts et à l'affût des quelques potentiels clients. Le véhicule de police garé, les policiers faisant les cent pas, les commerçants réticents à témoigner sont autant de signes révélateurs d'une situation quelque peu tendue. Dans notre quête de témoignages en vue de reconstituer les faits à l'origine des incidents qui se sont déroulés à quelques heures du f'tour, dans la journée du dimanche 29 août, nous buttons contre un mur de silence. Seuls deux commerçants ont accepté d'apporter leurs témoignages. Selon ces derniers, les faits se sont passés au marché. «Le revendeur, père de famille et orphelin, vendait tranquillement lorsque des policiers se sont présentés pour lui demander de quitter les lieux manu militari. Après de tonitruants échanges de propos, le monsieur à obtempéré et regagné sa demeure située à quelques mètres», affirme un commerçant, qui ajoute que «les policiers l'ont rejoint devant sa maison et l'ont malmené et violenté en lui tenant des propos obscènes. Les deux frères qui étaient à l'intérieur de la maison ont vite réagi en prenant à parti les policiers», précisant que «l'un des frères a, depuis la terrasse, lancé des pierres en direction des policiers tandis que le deuxième est carrément sorti et a assené des coups de couteau à l'épaule et au bras du policier avant de s'enfuir», témoignent ces commerçants, qui finissent par accuser les policiers «d'avoir abusé de leur pouvoir». «Je ne comprends pas pourquoi les policiers, sous prétexte qu'il n'a pas voulu obtempérer, se sont acharnés et l'ont rejoint devant sa maison pour attenter à sa dignité en le rouant de coups et en proférant des obscénités.» Sous cape, un autre citoyen confirme le témoignage de ce commerçant tout en soulignant que «le prévenu arrêté a également proféré des obscénités et violenté les policiers». «Comme pour parer à une émeute, une armada de policiers a investi les lieux quelques minutes plus tard», raconte un jeune. De leur côté, des sources autorisées affirment que «la personne en question a refusé d'obtempérer aux injonctions des policiers le sommant de quitter la voie publique où elle avait installé son étalage, ce qui a poussé les policiers à procéder à son interpellation». La même source policière affirme que «les deux frères qui ont agressé les policiers en usant d'armes blanches ont pris la fuite mais sont activement recherchés», précisant que «des mandats d'arrêt vont être émis incessamment à leur encontre». Le chef de la sûreté de daïra qui nous a reçu avec courtoisie nous signifia sa déception quand aux suites de cette affaire dont a été à l'origine la personne arrêtée. Il dira que cette interpellation entre dans le cadre d'un dispositif de sécurité mis en place, lequel a réussi à dissuader les délinquants. En termes clairs, il affirme que les lieux ont été sécurisés. Interpellé à tort ou à raison ? La justice tranchera.