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Les prix des vêtements à l'approche de l'Aïd La énième saignée
Aïn Defla
Publié dans Le Temps d'Algérie le 08 - 09 - 2009

Bien que le mois de Ramadhan soit un mois de piété, de pardon et d'entraide entre les musulmans, les commerçants – et ils sont nombreux – saisissent cette occasion pour remplir leurs caisses, oubliant du coup la rahma, la solidarité et l'aumône à répartir aux plus démunis.
Les marchands de vêtements, en bon comptables, savent que les achats durant l'Aïd ne seront pas importants du fait qu'une bonne partie de la clientèle passe cette fête avec les vêtements achetés pour la rentrée scolaire. Les adolescents ne sont plus intéressés par les habits neufs, ils trouvent ce qu'ils cherchent dans la friperie, «hip-hop» oblige.
Ce sont finalement les vêtements des enfants ou plutôt ceux des nourrissons qui défrayent la chronique. Le prix d'un pantalon jeans d'un bébé de 18 mois est proposé à 1800 DA.
«C'est du pur français», vante le marchand. Une robe pour fillette de 3 ans coûte 4900 DA, alors que le prix d'une paire de chaussures pour une fille de 2 ans varie entre 600 DA et 1500 DA. «Puisque les parents consentent à débourser, pourquoi se priver», signale un commerçant.
Il est à noter que de nombreuses familles préfèrent faire leurs achats dans les magasins d'Alger, car le prix d'un même produit diffère de 500 à 1200 DA, comme c'est le cas pour les hidjabs du Palais de la moutahadjiba, au niveau de la rue Emir Abdelkader qui cède deux hidjabs pour le prix d'un seul. Le même hidjab est à 7800 DA à Aïn Defla.
Les produits importés par nos émigrés ne sont pas à la portée du commun des pères de famille. Des pantalons pour fillettes de 12 ans ou pour un garçon du même âge sont taxés à 3600 DA. «Eddi ouella khelli», lance un vendeur, sûr d'écouler la totalité de sa marchandise.
Les vêtements d'origine chinoise n'intéressent plus les mamans. «Ce sont des vêtements qui se déchirent facilement et leur tissu est de mauvaise qualité», affirme une mère en ajoutant que ces vêtements provoquent des allergies.
Par contre, les adolescents, surtout les garçons, préfèrent se rendre au marché d'El Attaf où la contrefaçon règne en maîtresse absolue pour dénicher des chaussures Naike, Abbibas, etc., à moins de 1200 DA, des pantalons Lewis à 800 DA ou des chemises à 300 DA. Les jeunes filles trouveront des vêtements surtout des hidjabs à des prix défiant toute concurrence. Le père de famille n'a d'autre solution que de prêter le flanc à tous les coups qu'il reçoit.
Avant qu'il ne s'en remette du premier choc, il recevra la facture de l'eau potable, celle de l'électricité et celle du téléphone. Il devra penser aux manuels scolaires manquants à ses enfants. Ah ! s'il avait l'âge d'un harraga.


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