Ne pas se laisser bercer par des promesses et abandonner leur action, c'est ce qu'ont décidé les adjoints d'éducation qui déclarent que cette année scolaire sera pour eux ponctuée d'une protesta effective. Dans la foulée, une rencontre de leurs responsables syndicaux avec le ministre de l'Education est pressentie pour cette fin de semaine. Les représentants de la coordination nationale des adjoints d'éducation (CNAE) rencontreront le ministre Benbouzid dans le courant de cette semaine. C'est ce qu'a confirmé le coordinateur national de ce mouvement, Mourad Fertaki. Le numéro un de l'action syndicale des adjoints d'éducation, que nous avons joint par téléphone, confirme que la rencontre aura bel et bien lieu avant la fin de la semaine. Sur la table des négociations seront étalées trois revendications essentielles que sont le droit à la promotion vers le grade de surveillant général, la classification des adjoints d'éducation à la catégorie 10 au lieu de 7, la définition des tâches par l'amendement de 11 articles de l'ancien statut. A cet effet, les intéressés restent très optimistes dans la perspective de la rencontre de cette semaine, puisque le ministre n'a pas caché son entière disposition à œuvrer pour le règlement de la situation et à aller vers la résorption de leurs problèmes. Comme il l'a affirmé le 18 de ce mois «tout en reconnaissant la légitimité de nos actions», déclare le coordinateur syndical. Pour les adjoints d'éducation, l'issue de cette rencontre reste le seul gage à même de «nous convaincre d'arrêter notre mouvement de protestation». Dans cette perspective, les adjoints d'éducation ont promis de ne pas se laisser encore une fois lésés dans leurs droits et faire de cette année celle de la protesta. Celle-ci a commencé dès l'entame de l'année scolaire. Une grève de quatre jours a été observée et suivie avec des taux importants de suivi qui ont atteint 70% lors du dernier jour. Ce débrayage n'est que le prélude à une série d'autres puisque les concernés ont décidé d'observer des grèves chaque mois. Les adjoints d'éducation qui sont en mouvement de protestation depuis la rentrée scolaire 2007/2008 affirment que c'est bel et bien le moment de trouver des solutions à leurs doléances afin qu'ils puissent jouir des mêmes avantages dont bénéficient tous les autres travailleurs des différents secteurs de la Fonction publique.