La rentrée scolaire est survenue dans une conjoncture un peu particulière et dans un contexte de réforme du secteur de l'éducation qui peine à donner des résultats probants. Elle laisse également planer la question de la surcharge des cartables des élèves. Le point sur le sujet reste en suspens. Les bambins portent des kilogrammes de fournitures scolaires. Les recommandations des associations des parents d'élèves appellent au renversement de la situation. «Si la lourdeur des cartables perdure, ce ne seront plus des élèves qui se rendront aux écoles, mais des dockers», ironise-t-on. Les écoliers du primaire, particulièrement, sont dans l'obligation de ramener avec eux des livres et cahiers qui submergent malgré eux leurs cartables. Ainsi, pour un simple écolier, se rendre de son lieu de résidence à l'établissement scolaire est devenue semblable aux 12 travaux d'Hercule. Les répercussions sur la santé des élèves est par conséquent un point d'inquiétude pour les parents, de même que pour les enseignants. Ces derniers n'apprécient pas que leurs écoliers entrent déjà en état de fatigue dans les classes, car ils estiment qu'ils ne peuvent suivre un rythme d'assiduité. C'est aussi l'une des raisons principales retardant la fin des programmes décidée en début de saison scolaire. L'installation de casiers dans les écoles n'a pas encore vu le jour, alors que ces infrastructures primaires étaient programmées par les premiers responsables de l'Education depuis la fin de l'année passée. «Cette option pourrait alléger les cartables de livres et de cahiers d'au moins 60%», estime-t-on. Les élèves peuvent d'autre part bénéficier d'un répit musculaire et se concentrer amplement sur les cours. Pour en savoir plus, nous avons essayé de contacter les présidents d'association de parents d'élèves, respectivement Mme Khiar et M. Talaouine. Mais en vain.