L'ANS et l'ONJSA organisent une collecte de sang jeudi à la Coupole    Accidents de la route: 22 morts et 1327 blessés en une semaine    Secousse tellurique de magnitude 5,1 dans la wilaya de Médéa    Adoption du projet de règlement intérieur de l'APN    Mondial 2026(Qualifs): séance d'entrainement de l'équipe nationale avant le départ pour Gaborone    Frappes sionistes sur Ghaza: au moins 330 martyrs    Nouveau massacre sioniste à Ghaza: appel à "une intervention internationale urgente"    Le Syndicat des Journalistes Palestiniens condamne les attaques sionistes contre les journalistes    Les Ensembles de musique "El Ferda" et "Imerhane" enchantent le public algérois    Vague d'indignation après l'expulsion de juristes espagnols par les autorités d'occupation    Une avancée stratégique vers la souveraineté numérique    Manifestations à Washington et New York pour exiger la libération d'un étudiant miilitant palestinien    Le Chabab plus entreprenant que les Usmistes    Ligue mondiale : Cylia Ouikène sacrée en Chine    Victoire du NR Chlef devant Seddouk VB    M. Arkab en visite lundi dans la wilaya de Béchar    Le Groupe «Saidal» envisage d'augmenter son chiffre d'affaires à 35 Mds DA en 2025    Le marché populaire de Z'kak Souafa, destination préférée des jeûneurs    Près de 6 quintaux de café subventionné saisis    Le mois de Ramadhan entre spiritualité, solidarité et générosité    Un syndicaliste espagnol avertit contre les atteintes aux droits humains    Le Plan de sauvegarde et de mise en valeur approuvé par arrêté interministériel    Coup d'envoi de la manifestation    La Radio culturelle organise une conférence    Mobilis rend hommage à d'anciennes gloires de la JSK    63e anniversaire de la Fête de la Victoire : l'APN organise une Journée d'étude mardi    La superficie totale des périmètres irrigués à travers le pays sera portée à 3 millions d'hectares    Ramadhan: "abondance" des produits alimentaires    L'amélioration de l'attractivité des structures destinées aux jeunes au cœur de la stratégie du secteur    Hadj 2025: début de la réservation des billets via le portail "Bawabet El Hadj Dz" et l'application "Rakb Alhajij"    Le président du HCI met en avant le rôle des institutions religieuses dans la protection de l'identité de la nation    Le terroriste Al-Joulani adoubé par la France commet un génocide contre la communauté alaouite    Quatre terroristes se rendent aux autorités militaires à Bordj Badji Mokhtar    L'Algérie engagée à autonomiser les femmes et à promouvoir leurs droits politiques et sociaux    Guelma: lever de rideau sur le 9e festival culturel local de l'Inchad    Epreuves restreignant la dynamique associative en Algérie        L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Huis clos ? Jamais ! Y a rien
Boufarik
Publié dans Le Temps d'Algérie le 10 - 10 - 2009

Certains magistrats n'aiment pas lire les faits divers, car ils savent que seule l'inculpation, donc le parquet, donc la police judiciaire ont «seuls» la parole dans le compte rendu. C'est pourquoi ils sont lourds à la détente lorsqu'ils ont un dossier qui «rase» la moralité.
Adila et Mouldi sont interpellés du côté de la gare de Boufarik, la main dans la main. Ils sont ramassés. On s'est gouré sur le compte des deux jeunes, deux petits copains, pas encore amis qui ne savent pas ce qu'ils font debout à la barre.
Décidée à trancher, la juge très dynamique refuse de dramatiser et refuse la demande par un avocat de l'instauration du huis clos. Il n'y a pas de quoi.
A l'appel de leurs noms, Adila F. et Mouldi S. s'avancent vers la présidente, la tête baissée et les épaules rentrées. D'emblée, la juge va devoir effectuer une légère mais percutante mise au point en direction de l'avocat de la partie civile, lequel avait voulu que le tribunal instaure le huis clos : «Oui, maître, vous vouliez dire un mot ?» balance-t-elle.
«Madame la présidente, la défense aurait voulu un huis clos. On ne sait jamais...»
«Pourquoi donc, maître ? Il n'y a rien de choquant. Allons-y, voulez-vous, nous n'avons pas que ce dossier ! Adila, dites-nous ce qui s'est vraiment passé entre l'inculpé et vous. Et puis allez à l'essentiel.»
La victime inculpée, tout comme Mouldi, hausse les épaules, serre ses fines lèvres et murmure : «Mouldi et moi sommes de bons copains.
Il nous arrive de sortir dans le quartier faire les cent pas en parlant de tout et de rien. Dimanche, Mouldi rigolait en me tenant la main avant que les policiers ne surgissent de l'angle d'une ruelle parallèle à celle où nous nous trouvions, nous embarquent dans la voiture radio direction la sûreté urbaine où l'on nous a écoutés mais pas suivi notre version.»
Me Omar Aït Boudjemâa, l'avocat de l'inculpé, va parler de... mascarade.
«Et puis quoi encore ? Il est vrai que nos agents ont des instructions à propos de tout acte immoral, mais de là à interpeller deux voisins du seul fait qu'ils soient mixtes, non, ce n'est pas sérieux.
L'acte d'adultère lui-même a ses balises, tout comme le racolage sur et dans nos artères», s'est presque fâché l'avocat de Boufarik qui a exigé poliment mais sèchement, laissant l'indétrônable Djamila Ben Khettou, la représentante du ministère public, sur ses demandes, en l'occurrence l'application de la loi et aussi ses profondes convictions que, quelque part,
ce dossier ne pouvait s'arrêter qu'aux quatre chemins de la relaxe, une relaxe que prononcera la présidente avec son accent tébessi, une «relaxe» qui avait résonné comme un coup de canon annonçant la rupture du... jeûne et la libération des... jeunes.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.