Après avoir observé une pause, le syndicat des psychologues a décidé de revenir à la charge et de faire pression sur le ministère de la Santé, afin que ce dernier prenne en considération ses demandes, notamment par rapport au dossier du régime indemnitaire et celui relatif au statut du psychologue. Le président du Syndicat national algérien des psychologues (Snapsy), Khaled Keddad, ne cachera pas que les contestataires songent sérieusement à l'option juridique. Puisqu'au au cours d'un entretien avec le concerné hier, il révélera que «le bureau national va présenter cette proposition lors de la tenue de l'assemblée générale, prévue pour la fin du mois en cours. Mais actuellement, nous sommes dans l'attente de l'autorisation qui nous permettra de nous réunir». Le motif principal de ce retour à la contestation est l'absence de réponse concrète de la part du ministère de la Santé aux doléances des psychologues, ils estiment que leur mouture est rejetée par la tutelle. En ce qui concerne l'assemblée, l'orateur informera qu'elle s'accentuera sur trois points. Le statut particulier, le régime indemnitaire et l'exercice syndical au niveau du ministère de la Santé. Revenant au statut particulier du psychologue qui fait l'objet de ces contestations, notre interlocuteur précisera que «par rapport à ce point, nous avons constaté que le statut paru dans le Journal officiel le 22 juillet 2009 n'était pas le statut attendu. Car la tutelle n'a pas respecté ses engagements conformément à l'accord conclu entre les deux parties, le 17 septembre 2008, pour défendre les intérêts des psychologues». Avant d'ajouter que «les psychologues sont les seuls à ne pas avoir bénéficié d'indemnisation ou bien de primes depuis 2002. Contrairement aux spécialistes affiliés aux ministères de la Jeunesse et des Sports et celui de la Solidarité. Mais cette position inacceptable relève du mépris à notre égard». En outre, Keddad réitérera l'intention de son syndicat d'ester l'établissement de Saïd Barkat en justice «vue la situation actuelle, on n'a pas d'autre choix que celui de solliciter la justice, d'autant plus qu'il n'y a aucune réponse, malgré le fait que nous avons interpellé les instances concernées à maintes reprises, plus précisément à travers 13 correspondances, mais en vain», a-t-il souligné.