C'est avec mes larmes que je rends hommage à la mémoire de notre collègue et frère Chawki Madani. Un hommage partagé par tout le collectif du Temps d'Algérie, très affecté par la perte de cet homme d'une grande valeur morale et nanti d'une expérience professionnelle que tous lui reconnaissent. «C'est un monsieur», témoignera son rédacteur en chef. «C'était un exemple de correction et d'éducation, de surcroît professionnel jusqu'au bout des ongles» diront ses proches amis et collègues d'El Wakt El Djazaïr. Des citoyens de Zeralda et de Sidi Fredj, qui l'ont côtoyé, reconnaissent en lui «un excellent journaliste doublé d'un homme à la fois cordial et réservé». Tout le staff du quotidien le Temps d'Algérie l'a pleuré et lui a rendu hommage dès l'annonce de son décès survenu, hier, des suites d'une crise d'asthme à l'âge de 53 ans. Ce journaliste, qui affectionnait son métier, était chéri par tous ses collègues. Son enveloppe charnelle nous quitte, mais son esprit demeure à jamais présent dans nos esprits. Chawki, qui a exercé son métier avec passion au sein d'un bon nombre d'organes de presse, dont El Khabar, Djazaïr News et El Wakt El Djazaïr, pour ne citer que ceux-là, laissera l'honorable image d'un homme plein d'humilité qui fit sa grandeur. «Trois jours avant sa disparition, il s'est rendu à Sidi Aissa (Chellelet Laâdaoura), sa ville natale, où il a rencontré ses amis et proches. Il a visité l'établissement scolaire où il a découvert son amour pour l'écriture», témoigne son frère, très affligé. Un témoignage de cette visite prémonitoire qui nous conduit à croire que «notre collègue était mû par une grande foi en Dieu». Tout le collectif du journal le Temps d'Algérie, de même que les citoyens et amis qui nous ont fait part de leur affliction, partagent la douleur de ses proches et de ses deux enfants dont il était particulièrement fier. Puisse Dieu lui accorder sa sainte miséricorde et l'accueillir en son vaste paradis. A Dieu nous appartenons et à lui nous retournons.