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De nombreux diplômés bénéficiaires de terres agricoles ont vendu leurs portions
Publié dans Le Temps d'Algérie le 18 - 10 - 2009

Il y a 5 ans, de nombreux sortants de l'université Mohamed Khider de Biskra dont le nombre avoisine les 340 ont bénéficié de quelque 448 ha de terres agricoles, une démarche louable s'inscrivant dans le cadre de l'initiative de l'Etat visant la promotion du secteur de l'agriculture rurale.
Les attestations de propriété leur ont été octroyées en marge de l'une des visites de travail effectuées par le président de la République dans la région, précisément au lieudit El Ouataya, situé à une vingtaine d'encablures au nord du chef-lieu de wilaya. Depuis, que s'est-il passé ?
Au départ, ces nouveaux agriculteurs cultivant un défi nourri de la volonté de réussir dans le travail de la terre sont entièrement tournés vers cette activité dont les principaux ingrédients sont, entre autres, l'effort physique et le sacrifice conjugués avec un brin de patience de fourmis, tout en mettant justement en œuvre leur savoir et savoir-faire reçus à la faculté.
Nonobstant le manque d'expérience, leurs efforts ont été couronnés d'un succès notoire. Ils ont, «dans un temps record, réussi à inonder le marché des fruits et légumes de la région aussi bien sur le plan qualitatif que quantitatif», affirme T. A., agriculteur passionné du travail de la terre qui lui colle à la peau depuis son jeune âge.
Malencontreusement, ce n'est toujours pas le bon champ à labourer. Plus d'inconvénients que d'avantages, disent-ils, ont brusquement surgi et fait que leur rêve de transformer l'étendue de terres fertiles d'El Outaya en un immense tapis vert soit tué dans l'œuf.
En effet, pour de multiples raisons, bon nombre d'entre eux ont dû rompre avec le travail de la terre, ils ont vendu les portions qui leur ont été octroyées pour enfin se lancer dans d'autres créneaux plus lucratifs et moins coûteux. «Approximativement, 20 % de ces agriculteurs ont rompu avec le labourage, la culture et l'irrigation», notera notre interlocuteur.
A une question portant sur le pourquoi et le comment d'une telle décision irréfléchie, ce jeune agronome de formation, expliquera que «la cause essentielle n'est nullement la difficulté de la commercialisation du produit, la pénurie d'eau d'irrigation ou le manque d'électricité agricole comme c'est le cas pour d'autres régions, leur argumentation semble être des plus logiques.
C'est la difficulté du travail de la terre qui en est la cause principale, car, en réalité, ils ne sont pas faits pour accomplir une telle lourde mission».Il est donc évident que continuer dans cette activité ne relèverait que de la pure coïncidence pour eux.
A priori, ces jeunes se sont, au bout du compte, retrouvés dans l'obligation de couper tout lien les unissant à l'agriculture, laquelle constitue l'un des piliers fondamentaux de l'économie.
Un lien difficile à maintenir
D'aucuns pensent que parmi les soucis majeurs auxquels ces jeunes ont été exposés, figure en premier lieu, «le montant insignifiant» qui leur a été octroyé. A leurs yeux, «il ne suit pas le rythme accéléré de leurs besoins incessants».
Le moyen de transport de la marchandise n'est pas lui aussi en reste. Dans ce sens, certains bénéficiaires aisés rencontrés sur les lieux énoncent à l'unanimité : «Pour que les efforts soient conséquents, il faudrait avoir au moins un moyen de transport qui permette de commercialiser les récoltes sur les marchés non seulement de la région de Biskra, mais aussi dans d'autres régions.
L'activité agricole requiert inévitablement la disponibilité d'un véhicule de transport de la marchandise, une mesure qui fait défaut pour la majorité des ces «investisseurs», lesquels ont été contraints de changer d'activité.
«Il n'est pas donné à tout le monde de payer une facture d'eau colossale, le montant attribué n'est pas non plus en mesure de couvrir toutes les charges liées au dur travail et au bon rendement», lancera un autre.
Il n'en demeure toutefois pas moins que d'autres bénéficiaires sont résolus à aller contre vents et marées, ils ont déjà, avec les moyens du bord, pu transformer une bonne partie de terres jachères en de magnifiques pépinières ponctuées de diverses couleurs de fruits et légumes de toutes sortes. A l'exemple de la portion de T. A., qui constitue, à elle seule, un vrai paradis sur terre, irrigué au système du goutte-à-goutte par les eaux du barrage de Fontaine des Gazelles.


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