Depuis sa promotion au rang de commune en 1984, la petite municipalité d'Aït Yahia Moussa, située à 30 kilomètres au sud de la wilaya de Tizi Ouzou, attend à ce que de vrais chantiers soient inscrits dans le but d'améliorer le cadre de vie du citoyen. Malgré tout ce qui a été déjà concrétisé, beaucoup reste à faire. Quand on parle de l'exode rural, on touchera une question des plus lancinantes dans cette région qui s'étend des frontières avec la wilaya de Boumerdès jusqu'au massif forestier de Boumahni à l'est. A ce jour, selon nos sources, plusieurs citoyens cherchent à louer des maisons dans les régions d'Alger ou de Boumerdès afin d'assurer une vie décente à leurs progénitures. Dire que la vie en 2009 à Aït Yahia Moussa n'est pas aussi simple. Chacun cherche à fuir cette contrée qui ne procure pas d'aisance à ses occupants. Il y a aussi le terrorisme qui a laissé des séquelles dans plusieurs villages, vidés de leurs habitants. Pour permettre à ces citoyens des villages de la commune d'Aït Yahia Moussa, qui font face à une rude vie, de souffler un tant soit peu, une cagnotte de vingt milliards de centimes est allouée par les services concernés de la wilaya de Tizi Ouzou. Plus de cinq villages seront les heureux bénéficiaires de cette somme d'argent dans le cadre du PPDRI. Les services de l'APC se chargeront de prendre toutes les initiatives de placement de cet argent dans les projets à utilité publique avec bien sûr le concours des associations de la localité. Selon nos sources, les villages concernés sont, entre autres, Ath Rahamoune, Afir, Ihissithene, Ighil Mouhou. A noter que les projets qui seront lancés dans le cadre du PPDRI ont un lien direct avec l'amélioration du cadre de vie dans les villages éloignés comme l'ouverture de pistes agricoles, la plantation d'arbres fruitiers, le rajeunissement des oliveraies détruites par le feu ces dernières années, etc.