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Les syndicats de l'éducation restent déterminés
Entre la réaction de la tutelle et la décision de la justice
Publié dans Le Temps d'Algérie le 10 - 11 - 2009

Au troisième jour (hier) du mouvement de protestation qui frappe le secteur, les chiffres que nous avons recueillis auprès des représentants syndicaux montrent que l'école fonctionne avec un taux de 5 à 10%, dans les trois paliers confondus. «Ce qui ne peut que justifier la conformité du mouvement», estiment les syndicats.
Au deuxième jour du débrayage, le ministre de l'éducation nationale est monté au créneau en menaçant de sévir contre les grévistes en procédant à des ponctions sur salaires. D'autre part, la justice fait état de la non-conformité de cette grève.
Dans leur réaction à cette double mesure, les représentants syndicaux estiment que «de telles décisions ne sont nullement un moyen de gérer cette crise, et ne font que maintenir le statu quo que vit l'école algérienne depuis le début des années 2000». Meziane Meriane du Snapest répondra :
«On est habitués aux ponctions mais on aurait aimé que la tutelle utilise d'autres voies pour solutionner la crise. De notre avis, la seule issue demeure dans le dialogue car en dehors des négociations le problème restera toujours posé.»
Pour sa part, le porte-parole du CLA, Achour Idir, dit que «ces mesures, qui visent à intimider les personnels de l'éducation et à instaurer la peur dans le milieu, ne font qu'encourager les travailleurs à persister dans leur action» tout en faisant savoir que la famille éducative ne fera jamais marche arrière. le représentant du CLA rappelle que cette grève n'est pas le fait du hasard, mais l'aboutissement d'une bataille que l'intersyndicale a menée depuis 2003.
La fin de cette bataille est constituée, selon le conseil des lycées d'Algérie, par «l'aboutissement de trois victoires, qui sont l'amélioration de la situation socioprofessionnelle des travailleurs du secteur, l'immunisation de l'école publique et par là la défense de l'intérêt de l'élève, et en troisième lieu la liberté syndicale que nous défendrons jusqu'au bout». Pour ce faire, le CLA propose à la tutelle «soit une réponse publique, soit l'ouverture d'un dialogue pour éviter tout pourrissement dans le secteur», comme le précise son porte-parole.
De son côté, le Cnapest, par l'intermédiaire de son coordinateur national Nouar Larbi, déclare que «la politique de ponction sur les salaires est une méthode inefficace, et que la meilleure gestion d'une crise demeure dans la négociation». Le coordinateur du Cnapest a décrié le fait qu'«on annule un acquis consacré par un décret présidentiel à travers une circulaire, puisque la nouvelle grille des salaires prend en compte la rétroactivité dans le versement des indemnités, tandis que dans les lois la décision faisant état de toute ponction sur les salaires reste toujours soumise à des négociations».
Dans sa tentative de relever un facteur qui a fait la force de l'école algérienne pendant les années 1970, le syndicaliste dira qu'à l'époque, l'enseignant était le mieux rémunéré dans la fonction publique alors qu'aujourd'hui il ne touche pas la moitié de ses homologues dans les autres secteurs.
La décision de la justice est controversée
concernant la décision de la justice sur la non conformité de cette grève, les syndicats autonomes estiment qu'aucune correspondance ne leur est parvenue à ce sujet. Ils ont connu les détails à travers la presse. A cet effet, le CLA estime qu' «on ne sait même pas sur quels instruments la justice s'est appuyée pour émettre un tel jugement, puisque de notre part nous ne sommes passés à l'action qu'après avoir tenu des assemblées générales et donné des préavis de grève», déclare le porte-parole de ce syndicat, qui ajoute que «la légalité de notre débrayage
ne peut qu'être justifiée à se référer à la forte adhésion et à l'écho reçu dans tous les établissements scolaires du pays». Pour sa part, Meziane Meriane, du Snapest, estime que «rien ne nous a été notifié par un huissier de justice, mais nous restons toujours dans le respect des lois de la république». Affirmant que l'école en ce milieu de semaine de protestation ne fonctionne qu'à 5 et 10% de ses capacités, les syndicalistes révèlent que si en 2003 la grève a touché seulement le palier secondaire, cette fois elle touche les trois paliers confondus.


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