Il faudra sans doute rappeler que l'organisation au niveau du stade d'Oum Dormane n'était pas celle souhaitée par les milliers de supporters qui s'y sont rendus pour assister à la rencontre. A titre d'exemple, il a fallu plus de trois heures pour que les médias venus couvrir l'événement puissent accéder au stade et rejoindre la tribune qui leur était réservée. A deux heures du coup d'envoi au Mondial 2010, le stade affichait déjà complet. La partie réservée aux supporters algériens est pleine à craquer et il n'y a plus aucune place pour les centaines d'autres inconditionnels des Verts qui se trouvent en dehors du stade, et attendent désespérément sous un soleil de plomb (34 degrés). Tous les accès sont envahis par un grand nombre de supporters, mais aussi par des envoyés spéciaux de la presse nationale et internationale qui ont du mal à se frayer un chemin en raison d'une affluence «jamais connue» par le stade d'El Merrikh, selon les organisateurs. Ces derniers ont fait savoir qu'ils sont «dépassés» par cette très forte affluence, ce qui a donné lieu à des bousculades à l'entrée du stade. Dans les gradins, l'ambiance rappelle celle de Mustapha Tchaker de Blida, a-t-on constaté. La moitié du stade, occupée par les Algériens, est complètement en vert, rouge et blanc. L'emblème national est omniprésent ici, alors que beaucoup de supporters sont encore à l'extérieur de l'enceinte sportive.