L'approche de l'Aïd n'a pas affecté, vraiment, les prix de toutes les denrées alimentaires, à l'exception de quelques légumes, à savoir le haricot vert, les petits pois, mais la fièvre des prix a marqué surtout la viande rouge et les légumes secs. L'ambiance tend vers la stabilité des prix, malgré l'augmentation de certains produits alimentaires, c'est ce que nous avons constaté au marché des fruits et légumes Ali Mellah d'Alger. Les petits pois sont vendus à 160 DA/kilo, suivi du haricot vert qui a dépassé, quant à lui, les 140 DA alors que la courgette a augmenté de 20 dinars pour atteindre 100 DA/kg. La pomme de terre est proposée à 55 DA/kg ou encore les carottes dont le prix stagne au-dessus de la barre de 50 DA/kilo. Les prix en général n'ont pas changé, selon la grande majorité des consommateurs qui ont apprécié cette stagnation. Mais une forte fièvre est constatée sur les prix des légumes secs, ou les pois chiches et le haricot blanc ont atteint le seuil de 150 DA/kg. Cette hausse s'explique par le manque de marchandise, selon les témoignages des marchands, interrogés sur les lieux. En revanche, les prix de la viande restent toujours élevés, celle du mouton a dépassé les 800 DA/kg, la viande bovine est proposée à plus de 500 DA/kg. «Ces prix sont excessifs», nous a souligné un client rencontré sur les lieux. Cette hausse est soutenue par la spéculation des mandataires, selon un vendeur. En général, le prix de la viande rouge varie entre 600 et 1000 DA/kilo, selon les espèces. Ces prix s'inscrivent grosso modo dans la même mercuriale d'avant l'Aïd. Alors, il semble que cette stagnation à deux jours de cette fête religieuse a poussé la plupart des consommateurs à anticiper pour se procurer les produits dont ils auront besoin.