Notre pays semble vraiment touché par les dernières hausses des prix de plusieurs produits de base. Effectivement, la hausse des prix des produits alimentaires frappe le porte-monnaie des ménages, comme le montrent nos marchés, souks et nos magasins des produits alimentaires. L'augmentation des prix de certains produits annoncée comme inévitable depuis plusieurs mois est en train de devenir réalité. D'après les prix pratiqués depuis une quinzaine de jours, dans les rayons des magasins, les produits alimentaires s'affichent en forte hausse, il ne reste aux citoyens que le pain qui va déclencher une hausse. Cependant des voix s'élèvent ici et là pour dénoncer des hausses plus importantes que l'augmentation réelle des coûts des matières premières. Plusieurs citoyens rencontrés dans différents lieux regrettent les fortes hausses des prix des produits de base. «Ces commerçants veulent nous étouffer et opprimer nos enfants, l'Etat voulait la privatisation, et bien voilà les conséquence, on n'a jamais vu de telles augmentations, même durant les années 80/90 lors de la crise économique qui a touché l'Algérie», disent-ils. Pour d'autres, des questions qui nous été posées sur le rôle des syndicalistes agricoles et d'autres partenaires, qui ne font rien pour améliorer la situation jugé critique. «On ne voit pas où veulent nous mener ces responsables ? Soit nous faire étouffer un par un, ou bien ce n'est qu'un passage et les choses vont être réglées», crient-ils. A Tissemsilt, les prix affichés donnent le vertiges. Sur les étals on achète les pommes de terre à 60 DA et 70 DA, les tomates à 80 DA, les haricots verts à 180 DA, les dattes à 450 DA. Mais la palme qui a fait un bond spectaculaire c'est la salade à 100 DA ! D'autres produits encore, dont le prix est monté, la tomate concentrée qui coûte plus de cent dinars la boîte, seulement soixante quinze dinars voici seulement un mois également. Même le café a connu une petite hausse, quatre cent dinars le kilo, et seulement trois cent soixante dinars depuis peu, et avec tous ces prix, de plus en plus chaud, qui brûlent les bourses au moindre contact, et leur explosion risque de faire encore mal, très mal aux pauvres gens, ceux aux bas salaires, retraités et autres qui ne savent plus à quel saint se vouer. Les lentilles à 130 DA, les haricots secs 140 DA et le riz à 100 DA le kilo. L'ensemble des produits de large consommation ne cessent de connaître une hausse vertigineuse. Après les fruits et légumes, les viandes rouges et blanches, aujourd'hui c'est au tour des légumes secs, denrées vitales en cette saison hivernale, qui ont enregistré une flambée de prix, avoisinante les 30%. Les lentilles se négocient à 130 dinars le kilo, les haricots secs entre 140 et 150 dinars, les pois chiches sont proposés à 140 DA, alors que le riz a atteint le seuil des 90 à 100 DA. Pour ce qui est du sucre, il est affiché à 80 DA le kilo. La pomme de terre continue son ascension. En ce qui concerne la viande rouge, la fièvre de ramadhan ne s'est pas encore estompée, elle est cédée à 1000 et 1100 DA le kilo, elle est devenue intouchable pour les bourses moyennes, qui se contentent du surgelé. Les responsables ignorent complètement et implicitement les citoyens.