De nouvelles révélations viennent compléter le portrait du chef du gouvernement italien en cavaleur et en satyre. Après l'affaire Noemi, des «photos interdites» des fêtes qu'il a pu donner dans ses luxueuses résidences de Rome ou de Sardaigne viennent d'être publiées. Dans une interview publiée par le Corriere della Sera, jeudi, Patrizia D'Addario, ancienne escort-girl et actrice de 42 ans, affirmait avoir été «embauchée» pour 2000 euros par soirée afin de participer à deux fêtes organisées par Silvio Berlusconi dans sa résidence romaine, le palazzo Grazioli. Giampaolo Tarantini, un chef d'entreprise spécialisé dans les équipements médicaux, a joué les entremetteurs, d'après le témoignage de cette femme originaire de Bari, dans le sud du pays. Celui-ci, proche du Cavaliere, actuellement sous l'œil suspicieux de la justice italienne pour une affaire de corruption, affirme que Berlusconi ignorait tout de ces tractations...