Les travaux de la conférence internationale des villes jumelées et solidaires avec les villes du Sahara occidental se sont tenus hier à Alger et prendront fin aujourd'hui.Cette rencontre qui a vu une importante participation, que ce soit de la part des élus locaux ou de leurs homologues venus de nombreux pays, à l'instar de la France , l'Australie, et plusieurs pays du continent africain, ainsi que les représentants de la RASD, dirigés par le Premier ministre. A en croire les indiscrétions, pas moins de 359 personnalités y ont pris part. L'ouverture de la conférence s'est faite sous un grand hommage rendu à la militante sahraouie Aminatou Haidar, qui est toujours en grève de la faim, et ce depuis le 27 novembre dernier pour plaider son retour sur ses terres d'origine. Pour les différents intervenants, «elle est un symbole du peuple saharien qui est debout et restera toujours debout». Toujours dans ce sens, ils n'hésiteront pas à pointer du doigt le comportement du Maroc qui a été qualifié de «décevant». Pour sa part, Pierre Galand, président de l'association constituante de la Fédération humaniste européenne, estimera que la cause sahraouie est avant tout une question à caractère humanitaire, étant donné que le peuple de cette république est victime d'une injustice. «Notre présence ici est dans le but de prouver notre détermination et notre volonté tenace et profonde pour la libération du peuple sahraoui», indiquera l'orateur. Continuant sur sa lancée, le député à la chambre parlementaire de Belgique évoquera que la communauté européenne est concernée par deux dossiers, les affaires palestinienne et sahraouie. Ce qui prouve une fois encore que la situation que traverse le peuple de la République arabe sahraouie démocratique n'intéresse pas uniquement le monde arabe, mais aussi les Européens. D'autre part, le conférencier lancera à l'assistance que la meilleure solution pour faire sortir ce peuple frère est d'opter pour un référendum d'autodétermination. Quant au Premier ministre de la RASD, Abdelkader Taleb Omar, qui a pris part à cette réunion internationale, il mettra en exergue la période que vit actuellement son pays, du fait du comportement des autorités marocaines. «La situation actuelle n'est pas une surprise pour nous ; il est venu le moment pour le Maroc de se remettre en question et d'avouer ses fautes commises envers le peuple sahraoui et notamment par rapport au cas d'Aminatou Haidar».