«Sans formation, on ne saurait répondre à des questions liées au marché du travail», a souligné la directrice du bureau de l'Organisation internationale du travail (OIT) à Alger, Mme Maria Crisetti Largillière lors de la conférence, développant que pour répondre à des questions telles que «le comment» et le «combien» du marché du travail. Il faut une information sur les statistiques élaborées par la tutelle et transmises aux responsables des agences d'emploi, notamment les statistiques du travail relatives au secteur informel dans le monde, ainsi qu'une formation sur les tendances du marché du travail dans le monde. Ce qui aidera, selon elle, les cadres des agences à mieux entreprendre les services publics pour l'emploi. Notre intervenante a souligné qu'il faut professionnaliser l'institution par l'amélioration des niveaux de compétences du personnel des Anem, comme il faut développer les relations de travail avec les entreprises en vue de satisfaire leurs besoins en matière de recrutement et les accompagner dans la gestion des ressources humaines. Ces mêmes cadres doivent être, de ce fait, au courant de tous les indicateurs du marché du travail (IMT) en Algérie, de l'expérience du pays en matière de démarches adoptées au profit de la mise d'un système national d'information et de formation sur le marché de l'emploi. «Ces cadres ont besoin, outre cela, de connaître les projets réels sur le plan économique et sur celui du travail», a conclu Mme Largillière, précisant que c'est la meilleure façon d'assurer un meilleur maillage dans ce domaine dans notre pays.