Aux alentours du marché hebdomadaire de Tazmalt, il existe des parkings, aménagés pour recevoir des centaines de véhicules, dont les propriétaires viennent s'approvisionner au marché de cette ville. Ces parkings de fortune, qui sont en réalité des oliveraies décimées, n'offrent aucune commodité digne de ce nom. Les aires aménagées sont boueuses, pleines de caillasses et d'aspérités. Les propriétaires de ces parkings, ont jugé utile d'abattre des centaines d'oliviers, et de tapisser ces terres, d'une excellente qualité agricole, de tout-venant. Ces terres qui, autrefois, alimentaient ce même marché en fruits et légumes, ne sont à présent que des terrains sans vie, détournés de leur vocation initiale. La voracité des propriétaires et le gain facile ont eu raison des oliviers séculaires, lesquels sont sciés à la tronçonneuse, pour parquer en place et lieu des véhicules, en contrepartie de la modique somme de 50 DA.