Les algériens qui se sont solidarisés d'emblée avec leur équipe nationale ont aussi vécu des moments d'ambiance électrique lorsque, en ce jeudi 12 novembre, les Verts, qui venaient à peine d'atterrir au Caire, ont été victimes d'une lâche agression, une sordide machination sournoise exécutée sous l'œil complice des instances dirigeantes du football égyptien. Très vite l'information parvient en Algérie et plus vite encore l'est cet explosion dans la rue algérienne de ce mythe d'un pseudo-rapport de fraternité algéro-égyptienne qui venait de s'émietter en mille morceaux ! L'agression préméditée des joueurs algériens a été suivie d'une véritable opération de «chasse à l'Algérien» mise en branle le 14 novembre au sortir du Cairo stadium, où la sélection algérienne dont les capacités physiques et morales ont été très amoindries a concédé une défaite 2-0 contre l'équipe égyptienne. En Algérie, et comme signe de protestation contre pareille ignominie, la colère et le sentiment de condamnation montaient d'un cran. Cependant, le peuple s'est très vite résolu et s'apprêtait à prendre une belle revanche lors d'une deuxième rencontre Algérie-Egypte disputée à Khartoum le 18 novembre 2009. La victoire, sublime, de notre équipe nationale contre les pharaons lors du match d'appui a donné lieu à une explosion de joie, une liesse populaire comme on nous n'en avons plus vu depuis l'avènement de l'Indépendance en juillet 62. Le peuple s'est réconcilié ave sa passion de toujours, le foot, mais aussi avec les couleurs de l'emblème national qu'il avait arboré partout tout, comme il s'est montré reconnaissant des efforts déployés par l'Etat sur ordre de Bouteflika en vue de favoriser le déplacement de milliers de supporters algériens au Soudan, tous pris en charge en de bonnes conditions.