La crise financière a encore sévi durant cette année 2009. Il y a eu d'abord en juin dernier le dépôt de bilan du constructeur automobile General Motors aux USA, qui a détenu pendant 77 années consécutives (1931-2007) le titre de premier constructeur automobile mondial par les volumes de ventes, avant d'être détrôné par le japonais Toyota. Mais là où la crise a frappé de plein fouet durant cette année 2009 a été beaucoup plus dans le continent européen, en particulier en Grèce. Ce pays ploie présentement sous un niveau de dettes chiffrées à 300 milliards de dollars jamais égalé auparavant. S'agissant des conséquences néfastes générées par la crise financière dans le monde de la monnaie internationale, les pertes provoquées étaient chiffrées à 52 000 milliards de dollars, à se fier à un rapport du FMI publié en février 2009. On retient en outre que pour cette année 2009, la panique des Etats et des gouvernements a beaucoup baissé comparativement à l'année d'avant. L'économie mondiale, relève-t-on, remonte timidement la pente face à la récession et elle tend progressivement à se rééquilibrer de manière progressive. En avril 2009, les pays du G8 décident d'une batterie de mesures devant permettre d'injecter 5000 milliards de dollars dans l'économie mondiale d'ici fin 2010. Le G8 s'engage à restaurer la confiance dans le système financier en le régulant mieux et accorde de nouvelles ressources au Fonds monétaire international. En septembre de la même année, les dirigeants du G20 accroissent le rôle du FMI, donnant davantage de poids aux pays émergents, et s'engagent à assurer un «modèle de croissance mondiale plus équilibré».