La nécessité d'intensifier le contrôle bactériologique de l'eau potable, en l'effectuant “six fois par mois”, a été soulignée par le responsable de la prévention à la direction de la santé et de la population (DSP). Ce cadre qui s'exprimait devant les élus locaux lors de la 4e session de l'APW, a indiqué que sur 1.679 échantillons analysés, 343 se sont révélés pollués, soit 20,42 %, tandis qu'un taux élevé de chlore a été décelé dans 18.533 autres échantillons sur 21.609 analysés, soit 85,76 %. Dans le cadre du programme de prévention des maladies à transmission hydrique (MTH), il serait “préférable”, selon ce responsable, d'arrêter, en cas de doute, “un programme visant à fournir de l'eau potable dans certains centre d'habitation, au moyen de citernes”, de réglementer en la contrôlant rigoureusement la vente de l'eau et de s'atteler à la réparation des fuites affectant les canalisations. Un relâchement dans la surveillance des conduites d'eau potable et d'assainissement, allié à une mauvaise gestion des réseaux, peut, a rappelé le responsable de la prévention à la DSP, occasionner des cross connexions à l'origine de graves maladies, voire des épidémies comme le choléra ou les hépatites. A titre préventif, “pas mois de 731 opérations ont été menées ces dix derniers mois par la DSP sur le réseau de drainage des vides sanitaires et 1.429 actions de nettoyage effectuées au niveau des avaloirs, touchant près d'un millier de bâtiments à travers 73 quartiers à l'échelle de la wilaya”, a ajouté la même source qui en appelle à une “implication accrue” des élus, notamment dans le sens de la sensibilisation des populations.