Le président de la Ligue nationale de football a, dans une déclaration faite jeudi, annoncé la suppression imminente du huis clos, en précisant qu'une réflexion était en cours au niveau de la FAF et de la LNF afin de trouver des palliatifs qui s'inscriraient dans le cadre de la lutte contre la violence. Une thérapie en somme moins radicale et plus efficace que ne l'a été le huis clos jusque-là. C'est d'ailleurs, comme l'a indiqué Mohamed Mechrara, ce que lui a préconisé tout récemment le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, en lui demandant d'envisager d'autres mesures. «Nous restons à l'écoute de toutes les suggestions, notamment les plus adaptées à la réalité et surtout les plus efficientes. Nous recevons à ce propos des centaines de messages sur notre site et parmi lesquels il y en a qui sont très intéressants», a déclaré le patron de la LNF qui a, dans ce contexte, annoncé qu'un séminaire international de lutte contre la violence sera organisé le mois prochain par la FAF et la ligue nationale. Un rendez-vous qui sera rehaussé par la présence d'experts anglais de lutte contre la violence. Ces personnalités qui sont d'ailleurs agréées par la Fifa apporteront sans aucun doute un éclairage on ne peut plus précieux eu égard à la grande expérience cumulée par les Britanniques en matière de lutte contre le hooliganisme et surtout par l'efficacité des résultats qu'ils ont obtenus dans ce domaine. Cela dit, il faudra s'attendre lors de la phase retour à un nouveau système de sanctions qui remplacerait ce huis clos systématique à chaque fois que des incidents majeurs ou même anodins sont signalés par les officiels dans un stade. Le président de la LNF a lui-même avoué qu'il n'était pas du tout pour le huis clos et encore moins pour que cette sanction prise en championnat à l'encontre d'un club soit reportée sur une compétition comme la Coupe d'Algérie.