La wilaya a enregistré une évolution jugée «très importante» des recettes générées par la perception de la taxe sur l'activité professionnelle (TAP). En 2001, le montant de la TAP a été de 6 milliards de dinars, a rappelé le directeur des finances de la wilaya lors de la dernière session de l'Assemblée populaire de wilaya. Selon lui, le montant prévisionnel de la TAP pour 2010 est de 21 milliards de dinars, soit presque l'équivalent du montant du budget primitif 2010 de la wilaya arrêté à 25,2 milliards de dinars. En dix ans, les recettes ont plus que triplé. «C'est un indicateur extrêmement important», a estimé le wali, Mohamed Kébir Addou à cette occasion. Pour lui, cette évolution des recettes révèle un développement de l'activité économique dans la première ville du pays. Selon les dernières statistiques fournies par le Centre national du registre du commerce (CNRC), il existe dans la capitale quelque 170 000 détenteurs du registre du commerce qui s'acquittent de leurs impôts. En cela, Alger vient en tête de liste devant les autres wilayas du pays. La capitale dispose d'importantes zones industrielles (Rouiba, Réghaïa et Oued Smar), de zones d'activité dans plusieurs communes et d'un nombre important de commerçants.