Le comité ad hoc chargé de la réflexion sur la problématique du développement et la promotion des PME, installé en novembre 2009, se réunira demain et regroupera le Conseil national consultatif pour la promotion des PME (CNC PME), le Conseil national économique et social (Cnes), des représentants des confédérations patronales et des associations professionnelles. Le CNC PME assurera l'animation des travaux du comité, présidé par le CNES. Lors de cette réunion, il sera question d'installer les groupes de travail (sous-commissions) pour définir les axes qui feront l'objet de propositions concrètes. Selon une source du CNC PME, les thèmes sur lesquels porteront les travaux des sous- groupes porteront sur le financement des PME, la fiscalité, la sous-traitance et la mise à niveau. Il serait judicieux pour le CNC PME de relancer sa proposition pour créer une caisse mutuelle pour les PME, refusée par le ministère des Finances. Il est aussi important de relancer la réflexion autour de l'impact de l'accord d'association avec l'Union européenne sur les entreprises et la renégociation de certaines clauses de cet accord. Cependant, après avoir fixé un délai de trois mois pour soumettre les propositions, cette échéance sera avancée de quelques mois. L'on avance le mois de mai comme délai pour soumettre les propositions au président de la République. Le CNC PME n'a pas cessé de revendiquer une amélioration de l'environnement des entreprises pour améliorer leur compétitivité, gagner des parts de marché et faire face à la concurrence des entreprises étrangères. Le travail de réflexion qu'engagera le CNC PME en coordination avec le CNES s'inscrit dans la ligne engagée par le ministère de la PME. Ce dernier, qui devra atteindre l'objectif de création de 200 000 PME d'ici 2014, a initié une batterie de mesures au profit des entreprises. Un plan d'action regroupant une trentaine de mesures est retenu pour entamer «la vraie phase de développement», après une longue période de balbutiement. La mise en œuvre d'une politique d'accompagnement adéquate permettrait de rattraper le retard qui caractérise le système productif national et le soutenir pour affronter la concurrence née de la levée graduelle des barrières douanières sur l'importation des produits de l'Union européenne.