La faculté de droit de l'université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou, implantée à Boukhalfa, est paralysée depuis plus d'une semaine suite à la décision de la direction des œuvres sociales de suspendre 7 bus de transport universitaire desservant la faculté de Boukhalfa et Hasnaoua. Ce mouvement de protestation auquel a pris part un grand nombre de conducteurs de bus desservant cette faculté, située à quelque 10 km à l'ouest de la ville de Tizi Ouzou, a débuté dimanche. Le mouvement a été également soutenu par les étudiants qui ont refusé de rejoindre les cours avant la remise en service des bus suspendus. Il est à rappeler que cette faculté qui vit au rythme de l'insécurité connaît un véritable problème de transport, même avant la suppression des 7 bus assurant la navette avec Hasnaoua, principal arrêt d'où partent les bus vers toutes les destinations, spécialement vers les communes lointaines dont les étudiants ne bénéficient pas de la résidence universitaire. Bon nombre de ces étudiants qu'on a rencontrés disent être contraints de sécher le dernier cours pour pouvoir être à l'heure dans la station de bus. D'autres par contre préfèrent payer les frais de transport privé assuré par les fourgons desservant Boukhalfa et Tizi Ouzou où ils seront déposés à la station de fourgons de Boukhalfa située à l'extrémité ouest de la ville. De là, ils doivent rejoindre les derniers bus à Hasnaoua à plus de deux kilomètres ou bien ils prennent les taxis de la nouvelle ville. Il faut dire que les frais quotidiens de transport ne sont pas à la portée de tous au sein de la communauté estudiantine qui souffre déjà de multiples maux.