Le président de Samsung, Lee Kun-Hee, poursuivi en justice dans son pays pour fraude fiscale, a été réintégré dimanche par le Comité international olympique. Le geste est perçu comme un coup de pouce à la candidature sud-coréenne aux JO d'hiver 2018. Le PDG revient au conseil d'administration du CIO, malgré une réprimande publique, pour avoir terni l'image du comité. Sa condamnation lui avait valu une suspension de cinq ans de toute commission du mouvement olympique. Un tribunal de Séoul avait épargné Lee Kun-Hee, inculpé d'abus de biens sociaux, en lui accordant une peine de trois ans d'emprisonnement avec sursis, le 14 août 2009. Le gouvernement sud-coréen l'avait ensuite gracié. Il pourra donc participer au vote sur les prochains jeux, et porter la candidature de Pyeongchang, concurrente de celles d'Annecy et de Munich. D'autres membres du CIO suspectés ont été réintégrés par le passé, comme le français Guy Drut en 2005 qui était poursuivi dans le cadre de la loi sur les financements politiques. Le pardon de Jacques Chirac l'avait blanchi aux yeux du comité.