Les 5 individus étaient jugés mercredi par la cour de Boumerdès, pour deux affaires criminelles dans lesquelles ils étaient impliqués et dont les faits remontent à mai 2009. La première affaire concerne trois prévenus, dont le principal D. M. (en fuite) a été condamné à 20 ans de réclusion par contumace. Une condamnation prononcée pour adhésion à groupe terroriste armé, au moment où le second a écopé d'une année de prison ferme. Le troisième individu, poursuivi pour le chef d'inculpation de non-dénonciation, a bénéficié de la relaxe. Les faits remontent à mai 2009, lorsque les deux derniers prévenus (D.A. et Y.M.) ont été arrêtés à Bordj Menaiel sur la foi d'informations faisant état de contacts suspects entre eux et l'accusé principal. Il est à signaler que cette accusation a été niée en bloc durant l'audience par les deux accusés. La deuxième affaire traitée par la cour de Boumerdès, concerne quatre individus. Ces derniers, poursuivis pour apologie et financement d'actes terroristes et trafic d'armes, ont été condamnés chacun à cinq ans de prison ferme. Cinq autres personnes arrêtées dans le cadre de cette même affaire ont bénéficié de la relaxe. Cette affaire, dont les faits remontent à décembre 2006, lorsqu'un terroriste repenti (B.A.) s'était rendu aux forces de sécurité à Beni Amrane pour leur révéler les noms de huit personnes, dont deux éléments des forces d'autodéfense, les accusant d'avoir des accointances avec des groupes terroristes à partir de 2003 jusqu'à leur arrestation, en 2006. Le représentant du parquet avait requis à leur encontre des peines de 15 à 20 ans de prison ferme, en dépit du fait qu'ils avaient nié en bloc les griefs retenus contre eux par la justice.