L'APC de Bouzaréah a consacré un budget pour la rénovation et la réhabilitation de onze établissements religieux. Ces travaux entrent dans le cadre du programme élaboré par la wilaya d'Alger en vue de donner un visage plus avenant aux nombreux lieux de culte qu'abrite de la capitale. Une enveloppe financière conséquente a été dégagée pour cette opération qui a été entamée il y a quelques mois. A Bouzaréah, 11 établissements religieux sont concernés par le programme de réhabilitation. C'est ce que nous a indiqué M. Dahmani, directeur technique de cette commune. Selon notre interlocuteur, les travaux vont bon train et certains chantiers ont été déjà réceptionnés. Il s'agit des chantiers relatifs à la réhabilitation des mosquées Essalem située au quartier Larab Salah qui a bénéficié d'un montant de 1,3 million DA, et El Ihssan sise au quartier Bouhammam dont le montant pour sa restauration est de 2,9 millions de dinars. Il en a été de même pour les mosquées Athmane Ibn Affene, Bilal Ibn Rabah, Ibn Sina et enfin la mosquée Annasr. Les sommes déboursées concernant les deux derniers lieux de culte sont respectivement de 2 millions DA et de 2,1 millions DA, a précisé M. Dahmani qui nous a fait savoir que «les travaux de restauration ont atteint un taux d'avancement de 100%». «L'opération de rénovation engagée par notre APC permettra la préservation de ces lieux de culte», a souligné le même responsable. En revanche, avoue-t-il, «les travaux ont connu une stagnation pour certains mosquées, à savoir Abou Medienne El Goutte (quartier El Hammadia) et Ennasiria (quartier La Fumée). L'arrêt des traveaux s'explique par l'opération de résiliation menée à l'égard de l'entreprise chargée de l'exécution des travaux de réaménagement dont l'achèvement était prévu l'année écoulée. «Des consultations sont déjà entamées dans ce cadre afin de désigner l'entreprise qui se chargera des travaux», explique M. Dahmani. En revanche, les travaux de restauration sont en cours à la mosquée Tawba sise au quartier Beauséjour. Il en est de même pour la mosquée Abdoullah Ibn Massaoud où le chantier vient d'être installé récemment, selon le directeur technique. Pour rappel, l'opération initiée par la wilaya d'Alger s'explique par la dégradation parfois inquiétante de certaines mosquées au niveau de la capitale. Le meilleur exemple est fourni par la mosquée Ketchaoua qui nécessite de gros travaux de restauration. Des fissures inquiétantes dans les murs et les minarets de cet édifice historique cher aux Algérois ont alerté les autorités sur l'urgence d'une opération de restauration. Ketchaoua n'est d'ailleurs pas la seule mosquée dans cet état. Plusieurs autres édifices présentent des signes de dégradation exigeant l'intervention des services concernés. Il faut préciser par ailleurs que de nombreuses mosquées ont été construites sans étude préalable et sans tenir compte de certaines contraintes techniques. D'où les nombreuses menaces qui pourraient éventuellement mettre en péril la vie des fidèles. C'est sur la base de ce constat que l'opération sus-indiquée a été engagée en collaboration avec les services du ministère des Affaires religieuses et des Wakfs ainsi que les associations religieuses de gestion des mosquées.