Le très puissant International Board (IFAB) qui est le gardien inaliénable des lois du football se réunira le 6 mars à Zurich, au siège de la Fifa, et ce, dans le cadre sa 124e Assemblée générale annuelle. Une réunion qui, comme toutes celles des années de Coupe du monde, sera très importante puisqu'elle aura à l'ordre du jour des amendements sur certaines lois du jeu qui seront plus ou moins modifiées en fonction de l'évolution constatée ces derniers temps sur les terrains par les experts et spécialistes de cette institution qui est, rappelons-le, à 100% britannique. Dans l'ordre du jour de cette réunion, il sera question notamment de petites modifications dans la terminologie concernant la loi 1 (le terrain de jeu), la loi 5 (arbitre), la loi 12 (fautes et comportements antisportifs), la loi 14 (coup de pied de réparation). Il sera également question du rôle du 4e arbitre, de l'arbitre assistant additionnel ainsi que de la technologie de la ligne de but. Entre débats et éventuelles décisions, celle qui retiendra notre attention est relative à la feinte et à l'arrêt du joueur sur l'exécution d'un penalty, à propos de laquelle beaucoup d'encre a coulé lors de la dernière CAN au cours du match Algérie-Egypte, puisque le penalty inscrit par les Egyptiens avait provoqué un tollé à travers le monde entier et bon nombre de spécialistes du football s'étaient accordés à dire que le coup de pied de réparation aurait dû être rejoué. C'est d'ailleurs ce qui a dû probablement inspirer les membres de l'International Board qui ont mis ce point à l'ordre du jour pour une éventuelle modification, car l'actuel texte reste quelque peu confus. Il y est en effet stipulé que la feinte est permise sur le tir du penalty mais que si de l'opinion de l'arbitre la feinte en question est considérée comme un acte antisportif, le joueur en question doit être sanctionné. La discussion qui portera sur ce point devrait déboucher en principe sur une modification et une clarification de ce que devra faire l'arbitre dans un pareil cas. Enfin, l'autre discussion très controversée portera sur les cas d'expulsion de joueurs lorsqu'ils commettent des fautes empêchant l'inscription d'un but.