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La guerre de l'ombre de Méir Dagan, chef du Mossad
Israël
Publié dans Le Temps d'Algérie le 18 - 02 - 2010

Profil bas, Méir Dagan, le chef du Mossad israélien, se garde de plastronner après le meurtre prêté à ses hommes, le 20 janvier dans un grand hôtel de Dubaï, de Mahmoud Al-Mabhouh, un cadre du mouvement palestinien Hamas. Nommé en 2002 à la tête du service de sécurité extérieure par l'ex-Premier ministre Ariel Sharon, il brigue à 65 ans sans complexe une autre prorogation de son mandat d'une exceptionnelle durée.
Israël
La guerre de l'ombre de Méir Dagan, chef du Mossad
Profil bas, Méir Dagan, le chef du Mossad israélien, se garde de plastronner après le meurtre prêté à ses hommes, le 20 janvier dans un grand hôtel de Dubaï, de Mahmoud Al-Mabhouh, un cadre du mouvement palestinien Hamas. Nommé en 2002 à la tête du service de sécurité extérieure par l'ex-Premier ministre Ariel Sharon, il brigue à 65 ans sans complexe une autre prorogation de son mandat d'une exceptionnelle durée. Petit, râblé et très "enveloppé", Méir Dagan, natif de l'ex-URSS, doit son poste au fait qu'il a animé la campagne électorale qui a permis à Sharon d'accéder aux rênes du pouvoir en 2001. Aujourd'hui encore, c'est un habitué de la présidence du Conseil, où il ne devrait normalement être reçu que deux fois par mois. Tous les services secrets israéliens sont directement liés au Bureau du chef du gouvernement, qui doit donner son aval à leurs "missions spéciales". Selon Ronnen Bergman, un expert de ces services, Dagan est au fil des ans littéralement devenu "l'homme fort" de l'appareil sécuritaire de l'Etat hébreu, et son avis est déterminant sur la plupart des grands dossiers de politique étrangère. Sans craindre de se faire des ennemis, il a congédié une bonne partie des membres du Mossad, qui pansait ses plaies après l'attentat à l'empoisonnement raté en 1997 à Amman de Khaled Mechaal, le chef politique en exil du Hamas. Ex-commandant d'une brigade blindée, Dagan privilégie l'action à la diplomatie secrète, à l'inverse de son prédécesseur Ephraïm Halévy. "Quand une colline doit être conquise, eh bien l'objectif doit être atteint", dit-il, minimisant les risques encourus ou l'éventuel prix politique. Sous sa férule, le Mossad a été divisé en deux départements, "Opérations" et "Renseignements et analyse", dirigés chacun par des commandants qui n'ont de comptes à rendre qu'à lui-même directement. Transformé en outil extrêmement performant, le Mossad a obtenu des crédits énormes (près de 400 millions USD par an). Il se voue à la lutte contre les organisations jugées "terroristes", telles le Hezbollah libanais, le Hamas et le Jihad islamique palestiniens. Mais il tente également d'entraver le programme nucléaire de l'Iran, qu'Israël considère comme son principal ennemi stratégique. D'abord vu en Israël comme un succès, l'assassinat de Dubaï pourrait toutefois déboucher sur une crise avec Londres et Dublin, en raison des passeports britanniques et irlandais utilisés par le commando qui l'a perpétré. Il n'empêche que, fort des succès que les médias israéliens lui imputent, Dagan se flatte d'avoir redoré le blason du Mossad. Celui-ci serait notamment lié à l'attentat à la voiture piégée à Damas qui a coûté la vie à Imad Moughnyeh, le chef militaire suprême du Hezbollah, ainsi qu'au bombardement aérien en septembre 2007 d'un site nucléaire secret en Syrie, ou encore à un raid aérien en décembre 2008 contre un convoi de camions près de Port Soudan. En janvier dernier, l'ombre du Mossad a été évoquée après l'attentat à la moto piégée à Téhéran qui a tué Massoud Mohammadi, un professeur iranien de physique nucléaire.


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