Le colloque, organisé à la maison de la culture de Tamanrasset dans le cadre du 1er festival international des arts de l'Ahaggar Tin Hinan-Abalessa, a pris fin mardi soir. M. Mourad Betrouni, représentant du ministère de la Culture et directeur de la protection légale des biens culturels et de la valorisation du patrimoine culturel, a rappelé à l'occasion les dispositions de la loi portant «protection du patrimoine culturel de la nation algérienne», qui renvoie, a-t-il dit, «à des notions nouvelles comme l'identité et le territoire». Il a affirmé que cette loi a été promulguée suite à une demande sociale et grâce à l'ouverture sociale, culturelle et politique intervenue en Algérie, relavant qu'un travail au sein de l'institution scolaire est nécessaire en vue de la réappropriation du patrimoine culturel de la nation algérienne. Le même responsable a, en outre, fait part du projet dit «de la projection 2025», qui concerne «le patrimoine fragile et vulnérable ainsi que les régions sahariennes» et dont l'objectif est «la reconstruction et la réappropriation de la mémoire culturelle» dont l'institutionnalisation des festivals est l'un des concepts. Le commissaire du festival, Farid Ighil Ahriz, a, pour sa part, signalé qu'un espace a été réservé aux débats sur tout ce qui a trait à la préservation du patrimoine culturel matériel et immatériel, à Abalessa où sont prévues d'autres activités de ce festival sur les arts de l'Ahaggar.