«Pour lutter contre la corruption, Sonatrach a des organes et une assemblée générale qui contrôlent ce qui s'y passe avec plus de vigilance et un entraînement sur les appels d'offres avec une nouvelle organisation», a indiqué le ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil, hier sur la chaîne 1. Cet entraînement concerne les experts en la matière car l'Algérie n'en possède pas, selon lui. D'ailleurs, l'Institut algérien du pétrole (IAP) a commencé des formations dans ce sens. Il faudra seulement améliorer les outils nécessaires à la passation des marchés avec plus de transparence. Aussi, a-t-il signalé, d'autres institutions telles que la Cour des comptes et l'Inspection générale des Finances (IGF) ont un droit de regard sur les contrats de Sonatrach. De plus, a-t-il poursuivi, «en tant que société nationale, ce n'est pas la première fois qu'une société publique est confrontée à des difficultés de ce genre», sans les qualifier. Il ajoutera qu'«elle possède des ressources humaines compétentes pour relever ce défi, d'autant qu'elle est numéro 1 en Afrique et en Méditerranée. Elle est apte à surmonter ce mauvais cap grâce à ses compétences humaines».