Les pensionnaires de la Caisse nationale des retraites (CNR), qui ont été commerçants ou artisans dans leur vie active, se plaignent que «les augmentations approuvées lors de la dernière tripartite ne leur soient pas toujours parvenues». Suite à la décision du gouvernement d'augmenter le SNMG de 12 000 à 15 000 DA à partir du 1er janvier 2010, à l'issue de la dernière tripartite, le montant minimum des pensions, fixé par la loi à 75% du SNMG, a été relevé à cette date de 9000 à 11 250 DA par mois, soit une revalorisation de 2250 DA, mais seulement pour les retraités salariés. Quant aux pensionnaires non salariés affiliées à la Casnos, l'attente doit durer encore, selon les concernés. «Nous attendons le bon vouloir de la CNR et de la Casnos», s'insurgent-ils, avant d'ajouter : «Il s'agit d'un droit institué par la loi 83-12 du 2 juillet 1983, qui est la même pour tous les retraités, les salariés comme les non-salariés.» Du côté de la Casnos, son directeur régional reconnaît le retard mais, dira-t-il, «je tiens à les rassurer. Maintenant que les décrets d'application nous sont parvenus, les choses vont aller assez vite. Quoi qu'il en soit, nous escomptons avec nos collègues de la CNR de Constantine, d'ici la fin du mois courant, entamer l'opération d'exécution du règlement des dispositions de la dernière tripartite». «Ainsi, tous les pensionnaires seront régularisés avant la fin du mois», tient-on à rassurer. Quant aux concernés, ils se disent être encore les éternels «oubliés" ou, dans le meilleur des cas, la dernière roue de la charrue pour ce qui est de l'application de la loi.