De nombreux quartiers de cette ville offrent un piètre décor, tant le manque d'hygiène et l'insalubrité ne cessent de prendre des proportions inquiétantes. Le marché Gargnenta, spécialisé dans la vente de vêtements et articles féminins, est devenu ces dernières années un pôle attractif des riverains, notamment pour les habitants des communes avoisinantes. On peut constater quotidiennement des tas d'ordures tout autour de ce marché. Ils sont aussi nombreux à subir, à longueur de journée, les inconvénients d'un état d'hygiène déplorable. Outre les façades environnantes noircies par des feux allumés par des SDF pour se réchauffer en hiver, des gravats ainsi que des amas de cartons, des sachets en plastique et papiers d'emballage offrent un spectacle repoussant où pullulent toutes sortes de bestioles. Pis, des flaques d'eaux nauséabondes, inondant la chaussée, continuent d'agresser les habitants et visiteurs. Les commerçants des lieux se sont habitués à entreposer leurs détritus ici, au vu et au su de tous. Cet état de fait démontre, si besoin est, l'absence de civisme chez ces derniers qui contribuent à la dégradation de l'environnement. Parler d'hygiène, c'est aussi parler de la commune qui ne semble pas s'en inquiéter outre mesure. «Il faut mettre en place des poubelles communes pour emmagasiner ces immondices qui répondent aux normes de l'hygiène et de la quiétude des citoyens», nous dira un citoyen interrogé à ce sujet. Cette situation désastreuse est également le lot quotidien d'autres faubourgs, à l'exemple de la cité Pont Péri. Ici les habitants se considèrent oubliés, les riverains souffrent continuellement de la poussière dégagée par les automobilistes du fait du non-revêtement des voies d'accès. A long terme, cette poussière peut provoquer des maladies chroniques à l'exemple des allergies et de l'asthme.