Le leader de téléphonie mobile a décidé de poursuivre ses activités en Algérie malgré les propositions faites par certaines compagnies internationales. C'est ce que nous a confirmé hier une source proche de la direction générale de Djezzy, qui affirme que cette entreprise reste la filiale la plus rentable du groupe du richissime homme d'affaires égyptien, Naguib Sawiris. De récentes déclarations ont été faites par les responsables de la maison mère au sujet de rumeurs faisant état d'un éventuel retrait d'OTA. Ces informations ont été diffusées sur une chaîne de télévision arabe, précisant que «Orascom Télécom Holding veut se séparer de sa filiale algérienne Djezzy.» «La filiale algérienne n'est pas à vendre», a tenu à souligner hier notre source pour couper court à ces spéculations. La même source rappelle que l'opérateur vient de payer la totalité de sa dette au fisc algérien, d'un montant de 596,6 millions de dollars, représentant le redressement fiscal infligé à Orascom Télécom Algérie sur les exercices 2004, 2005, 2006 et 2007. La dernière tranche de l'ordre de 113 millions de dollars a été versée le 12 avril. Le PDG de Djezzy, Tamer El Mehdi, avait déjà déclaré lors d'une sortie médiatique que «Djezzy demeure la force commerciale de la maison mère», ajoutant que «la filiale n'a pas perdu ses abonnés dont le nombre est estimé aujourd'hui à 14 millions». Il avait conclu sa déclaration en ces termes : «Nous ne pouvons pas vendre la filiale la plus lucrative, qui participe grandement à la cotation boursière du groupe au Caire».