Des militants sahraouis ont subi «des intimidations et des répressions» de la part des autorités de l'occupation marocaine à leur retour des camps de réfugiés. L'Union des journalistes et des écrivains sahraouis a indiqué jeudi sur son site que la délégation avait décidé à son retour des camps sahraouis et après avoir effectué une halte dans la ville d'Al Ayoun, de se rendre dans la ville occupée de Samara pour transmettre «un message de résistance et de solidarité» des habitants des camps sahraouis avec la lutte de leurs confrères pour le recouvrement de la souveraineté nationale Le président sahraoui et secrétaire général du Front Polisario a affirmé vendredi que l'échec de l'ONU dans sa mission d'organiser un référendum d'autodétermination au Sahara occidental est en train de conduire le peuple sahraoui à la limite de sa patience et relève que le moment est venu «d'ouvrir les voies» à une solution au conflit. «A mesure que le temps passe et en l'absence de signes qui nous confirment que l'ONU est disposé à aborder avec un plus grand sérieux et rigueur son engagement à être présent ici (au Sahara occidental), nous nous rapprochons progressivement de la limite de la patience des Sahraouis et des autres options, celles des affrontements militaires», a-t-il mis en garde dans un entretien avec l'agence espagnole de presse EFE, diffusé jeudi. Pour le dirigeant sahraoui, la non-intégration de la surveillance des droits de l'homme parmi les prérogatives de la Mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental (Minurso) dans la dernière résolution du Conseil de sécurité de l'ONU a été une «provocation», dont la «grave responsabilité incombe exclusivement à la France».