En marge des troisièmes journées scientifiques sur les infections nosocomiales organisées par l'union des paramédicaux de la wilaya de Constantine sous l'égide du Snapap, Benmili Ayachi, membre du conseil national et SG du syndicat autonome de la wilaya, a précisé que sa formation, qui prône depuis sa création les revendications des fonctionnaires, refuse d'être soumise à des tractations politiques. «Nous sommes un syndicat et non un parti politique», a-t-il confié au Temps d'Algérie en faisant allusion au problème qui secoue ce syndicat divisé en deux depuis 2004, date de la tenue du congrès du syndicat autonome où M. Malaoui a été évincé. Le Snapap de Constantine s'est démarqué la dernière fois en refusant l'appel de Malaoui concernant une grève des communaux. «La justice algérienne a tranché en 2004 et a reconnu Belkacem Felfoul comme secrétaire général du syndicat et par conséquent, nous respectons cette décision», a-t-il souligné avant d'ajouter que «le Snapap ne prendra en compte que les décisions pouvant émaner du secrétaire général, Belkacem Felfoul. La seule voie apte à actionner une quelconque protestation». Le syndicaliste constantinois ira plus loin en accusant l'ex-SG Malaoui, de vouloir imposer sa tendance politique à ses collaborateurs : «C'est parce que nous avons refusé d'appartenir au FFS que le problème a surgi». Par ailleurs, le SG du syndicat autonome a souligné que sa formation attend la promulgation du statut, notamment des paramédicaux qui serait en étude au niveau de la Fonction publique. «Notre action consiste à défendre les intérêts des fonctionnaires de l'Etat ainsi que leur pouvoir d'achat» avant de poursuivre : «Nous appelons également à l'organisation d'une conférence nationale qui regroupera tous les syndicats actifs en vue de mettre en place une stratégie nationale pour le travail et l'activisme syndical et défendre au mieux nos adhérents et tous les travailleurs algériens car nous sommes une force de proposition et nous devons être consultés chaque fois qu'il y a une loi ou un projet relatif au travailleurs», a-t-il soutenu. «Une charte de déontologie entre syndicats pourquoi pas ?», conclut-il.