Dans un communiqué diffusé hier par la section Ugel des étudiants en médecine, la situation que vit la faculté de médecine de Constantine est préoccupante, notamment pour les étudiants qui refusent de servir d'otages dans ce conflit. Ils appellent leurs collègues à se réunir et à être vigilants car, au cas où la grève persiste, des actions ne seront pas à écarter de la part de la communauté estudiantine. Aussi, les étudiants déplorent la manière dont se déroulent certains contrôles en l'absence d'enseignants pour la surveillance, ils s'interrogent ainsi : «Nous ne sommes pas responsables de cette situation chaotique que nous vivons dans notre faculté et nous nous demandons où cela pourra-t-il nous mener ?» Il est à préciser par ailleurs que les enseignants, par le biais de leurs deux syndicats respectifs le SNMASM et le SNPDSM, ont lancé un autre préavis de grève, «étant donné le mutisme» affiché par la tutelle vis-à-vis de la situation que vit la faculté de médecine depuis le 16 mai. Le mouvement de grève sera durci à partir du 8 juin en boycottant également les cours et toutes les instances de la faculté seront également gelées (comité pédagogique, comité scientifique, conseil scientifique, commission paritaire, comité d'organisation du concours de résidanat…) en signe de refus de toute collaboration avec l'actuel doyen. «Cela jusqu'au remplacement du Pr Aidaoui», précisent les syndicats.