Ils ont été pourchassés par les forces de l'ordre, mais ils se sont résolus à revenir quelque temps après. Eux, ce sont les marchands de volaille, qui activent au marché hebdomadaire de Tazmalt. Chaque mercredi et jeudi, ils vendent ce qu'ils appelleraient de la viande de poulet, qui est préparée dans des conditions déplorables. Les poulets qu'ils ramènent vifs dans de grandes cages, ne sont pas premièrement contrôlés par le vétérinaire. Ces poulets peuvent présenter des maladies, qui échapperaient aux clients, lesquelles peuvent être nuisibles, voire même fatales. A la demande d'un client, le poulet est étêté, mis dans un entonnoir en plastique plein de sang puis baigné dans un récipient aux eaux bouillantes, noirâtres et fétides, ensuite le poulet et mis dans une machine à plumer, pour finir au bout du compte dans un sachet noir, que le vendeur tend au client, qui payera toute cette entorse à l'hygiène 160 DA le kg, sans broncher. Malgré l'interdiction formelle de vendre le poulet de chair dans les lieux publics, il se trouve toujours des vendeurs sans scrupules qui bravent l'interdit pour faire leur loi.