Les travaux de la session extraordinaire du Parlement arabe ont débuté, samedi au Caire, pour examiner les voies permettant de faire face aux crimes israéliens perpétrés contre le peuple palestinien à Ghaza et de lever le blocus qui lui est imposé. A l'ouverture des travaux de la session à laquelle prend part une délégation algérienne des deux chambres du Parlement, la présidente du Parlement arabe, Houda Benamer, a appelé à la conjugaison des efforts sur le plan international en vue d'infliger des sanctions à Israël pour les crimes odieux perpétrés contre des civils innocents. Elle a également appelé à l'arrêt immédiat du blocus illégal imposé par l'entité sioniste à Ghaza, qualifiant ce dernier de «défi flagrant» à la légalité internationale et à la communauté internationale. Dans ce sens, la responsable a exhorté le Parlement à consentir des efforts sur les plans arabe, régional et international pour apporter des aides humanitaires à la population de Ghaza. Par ailleurs, Mme Benamer a appelé le Conseil de sécurité notamment ses membres permanents à assumer leurs responsabilités vis-à-vis de la paix et de la sécurité internationales. La parlementaire arabe a, en outre, appelé tous les pays arabes, musulmans et africains, à rompre leurs relations avec l'entité sioniste. Elle a enfin rappelé les décisions prises par le Parlement concernant le retrait de l'initiative arabe de paix et l'annulation des négociations directes et indirectes mises en échec par Israël. Pour sa part, le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, a souligné que l'agression israélienne contre la flottille de la liberté confirme que la politique israélienne est basée sur la force. Les débats des ministres arabes des Affaires étrangères ont été sanctionnés par une série de recommandations, dont la levée du blocus, la présentation d'une recommandation des ministres des Affaires étrangères au sommet arabe, se rapportant à la déclaration du souverain saoudien, lors du sommet économique de Koweït en 2009, qui avait souligné que l'initiative arabe de paix ne pouvait rester éternellement sur la table des négociations, a indiqué M. Moussa.