Les 22 ministres arabes des Affaires étrangères, dont Abdelkader Messahel, se sont retrouvés hier au Caire pour examiner les incidences de l'agression israélienne contre la « Flottille de la liberté » sur le Proche et Moyen-Orient. Comme les délégués qui se sont réunis mardi soir au Caire, les chefs de la diplomatie arabes ont souligné la nécessité de lever le blocus imposé à Ghaza depuis juin 2007 et de prendre les mesures nécessaires pour poursuivre les auteurs de l'agression criminelle et faire face « le plus vite possible » à cet acte de piraterie « porteur de nouveaux dangers pour la sécurité et la stabilité dans la région ». « Les crimes d'Israël menacent de plonger le Moyen-Orient dans une guerre dont l'impact ne se limitera pas aux pays de la région », préviennent le Premier ministre libanais Saâd Hariri et le président syrien Bachar al-Assad. Ce message des Arabes à Israël qui ne veut pas la paix, sera-t-il entendu par ceux qui soutiennent encore l'Etat voyou ? Après l'acte pirate de l'Etat hébreu dans les eaux internationales, la communauté internationale ne doit pas se suffire d'une condamnation. Elle doit obliger les « Netanyahu » à cesser de tuer des innocents et accepter l'ouverture d'une enquête « indépendante et impartiale » et la création d'un Etat palestinien indépendant et « viable ».