Au marché Ali Mellah de la place du 1er Mai, hier matin les prix affichés étaient aussi contrastés que les couleurs. Rares sont les fruits et légumes de saison qui affichaient des prix raisonnables. Mais certains demeurent plus intéressants qu'en d'autres marchés. Il faut donc faire le tour d'Alger pour rentabiliser son pouvoir d'achat ! Alors qu'à Bab El Oued les tomates sont à 80 DA, au 1er Mai elles s'affichent à 70 DA et les courgettes à 50 DA contre 70 DA ailleurs. On peut donc trouver une différence minime mais non négligeable. Néanmoins, on retrouve des sommes excessives dans tous les marchés algérois en ce début de saison estivale concernant les fruits tels que les cerises (600 DA), les pêches (200 DA), les bananes (120 DA) ou encore les fraises (100 DA), qui se vendent avec homogénéité. D'autre part, les commerçants se sont confiés à nous en nous faisant remarquer que les produits d'importation se vendaient à des prix plus attractifs que les produits locaux. C'est le cas de la banane provenant du Costa Rica à 120 DA tandis que les oranges, cultivées à Boufarik, le sont à 140 DA. Ils expliquent ce phénomène par le montant élevé des engrais importés de l'étranger qui, par conséquent, augmentent au final le coût de vente. Si les consommateurs algérois veulent remplir leur couffin au meilleur prix, ils ont donc tout intérêt à piocher dans chaque quartier abritant un marché.