L'activité sismique est une caractéristique terrestre directement liée à l'attraction de la Terre au Soleil. Il n'existe donc pas de moment de disparition d'accalmie ou de séisme. Selon la théorie de l'astrophysicien algérien Loth Bonatiro, «la Terre est soumise à des cycles d'une durée moyenne de onze ans, correspondant à l'activité du Soleil et à l'attraction des planètes». Depuis les mois de décembre-janvier 2010, nous sommes entrés dans un nouveau cycle expliquant les catastrophes qui se sont produites à Haïti, au Chili ou encore en Chine. On estime être en présence d'une accalmie lorsque la magnitude est comprise entre 1 et 3,5. 3 et 5 sur l'échelle de Richter correspond à une secousse, et à partir de 5 et 8 il s'agit d'un séisme. Un séisme est suivi de «répliques», permettant à la terre de libérer le reste de l'énergie contenue. Pour limiter les conséquences liées aux tremblements, il a été constaté que les bâtisses de forme symétrique (carrée ou circulaire) résistent mieux aux vibrations. Lorsqu'une partie du bâtiment penche, la masse du béton étant également répartie permet à l'autre partie de ramener la bâtisse à son point initial. Cette notion est prise en compte dans la législation du permis de construire : le choix du site, de l'architecture et des matériaux sont des facteurs primordiaux pour le respect de la sécurité et le cadre environnemental. Sur ce point, l'Algérie «a fait un pas de géant». Selon le professeur : «Depuis le séisme de 2003, le pays a amélioré son code parasismique en tenant compte des facteurs cités précédemment et en n'autorisant plus la construction tous azimuts.» Finalement, Loth Bonatiro estime «qu'il n'y a que par la science que la notion de vie meilleure et de développement durable peut se répandre». En effet, une meilleure compréhension et prise en compte des rapports environnementaux évitent d'avoir à reconstruire une ville ou un pays après chaque séisme.