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Loth Bonatiro (Docteur d'Etat en astronomie et techniques spatiales)
« Des chercheurs savaient la survenue des séismes »
Publié dans El Watan le 27 - 12 - 2004

La survenance du séisme qui a frappé dans la seule journée d'hier l'Indonésie et a fait des milliers de morts, notamment à cause des tsunamis (raz de marée) qu'il a provoqués dans la région du sud de l'Asie, à savoir l'Inde, la Thaïlande et le Sri Lanka, semble crédibiliser votre théorie intitulée « Le scénario sur les catastrophes naturelles : climatologie, sismologie et vulcanologie »...
D'abord, je tiens à vous donner une information des plus sérieuses qui soient : des chercheurs, membres d'une association internationale regroupant des géophysiciens, des géomagnéticiens et des astronomes et dont la théorie est proche de la mienne, ont prévu ces séismes depuis le 13 décembre dernier. Ils avaient remarqué, entre autres, la disparition jugée anormale de taches solaires. Ils avaient prédit qu'il allait y avoir, dans les dix jours, deux fortes secousses dans le monde. Et elles ont eu lieu. Pour ce qui est de ma théorie, j'énonce dans cette dernière que la Terre, étant une planète vivante, a de tout temps connu des séismes et elle en connaîtra d'autres. Personnellement - bien qu'il existe probablement des cycles plus longs - je suis arrivé à déterminer des cycles moyens ou pseudo-cycles de cinquante ans. Cela veut dire que tous les cinquante ans, il y a des crises sismiques majeures mondiales directement liées à la fréquence voulue exponentielle des séismes sans toutefois implicitement interférer sur leur magnitude (qui reste aléatoire). Le premier cycle (basé sur le calendrier lunaire), on l'a connu dans les années 1980. Il y avait eu une crise sismique mondiale, de la chaleur, des canicules, comme en 2003. Si l'on remonte cinquante ans en arrière, toujours en lunaire, c'est-à-dire en 1936/1937, on retrouve les mêmes données précitées. Je précise, en substance, que mes recherches sont basées sur des informations n'excédant pas un siècle et demi. Donc ce que je dis ne concerne que les deux à trois derniers siècles. C'est, par voie de conséquence, l'étude de la sismicité mondiale qui m'a permis de déterminer les pseudo-périodes de cinquante ans que je qualifie de crises majeures et il y a des crises moyennes (comme celles de 2003, en 1992 : séisme d'une magnitude de 7,2 au Caire) d'une période de onze ans qui sont liées à l'activité du Soleil - et là il faut préciser que la Terre n'est pas seule dans le cosmos et qu'elle interagit avec les autres astres (le phénomène des marées...). C'est pourquoi ma théorie établit le lien - incontestable, à mes yeux entre le phénomène climatique et le phénomène sismique.
Votre théorie énonce, si l'on peut dire, clairement une relativité « astro-temporelle » décroissante : du siècle (pseudo-cycles de 50 ans) au cycle des onze ans puis au mois soumis aux phases lunaires dont l'interrelation est annonciatrice, entre autres, d'une crise sismique...
En effet, l'on peut déjà dire que le séisme qui a frappé l'Australie marque le début de la crise. Celui qui a touché hier l'Indonésie corrobore également les prédictions afférentes à la naissance d'une crise sismique mondiale que je qualifie de moyenne (par rapport à la fréquence) : il (le séisme) entre d'abord dans le cycle des onze ans, nous sommes dans la fourchette décembre/janvier - moments propices à la naissance d'une crise : décembre/janvier, avril/mai et septembre/octobre - et c'est la pleine lune depuis avant-hier.
Votre méthodologie d'approche et votre appréhension du phénomène sismique ressemblent à celles d'une science exacte. Vous parlez de cycles, de phases...
Ma théorie est en réalité une prédiction sous-tendue par des explications scientifiques, historiques,... et basée sur des approches probabilistes. Il ne s'agit pas de prévisions. A ce propos, je dirais même que la prédiction est un « préambule » nécessaire à la prévision. Il ne faut pas perdre de vue, toutefois, qu'il fut un temps où la climatologie, qui n'est pas non plus une science exacte, était d'abord basée sur la prédiction. Elle était littéralement assimilée au charlatanisme. Il faut savoir que tout ce qui nous entoure obéit à la loi scientifique et à la loi des nombres.
Est-ce que l'année 2005 sera « une année sismique », pour l'Algérie du moins ?
Pour l'Algérie, je ne peux pas me permettre de faire des prédictions, parce que le niveau culturel et intellectuel de la société et même de nos responsables ne le permet pas. Surtout au regard de mon passé.
Vous vous sentez marginalisé en tant que scientifique ?
Plus maintenant. Plus depuis que j'ai eu le courage de présenter publiquement ma théorie. Notamment, lors du colloque international organisé à Alger en mars 2003. Aujourd'hui, elle a une portée internationale et les résultats sont là. Je n'ai plus besoin de convaincre qui que ce soit. Je me considère simplement comme un chercheur un petit peu en avance sur son temps ! Pour revenir aux prédictions, je vous dirais qu'eu égard à la portée psychologique des prédictions, je ne m'adresse plus à la population mais aux hauts responsables à qui j'ai confié, néanmoins, qu'entre le 28 décembre et le 3 janvier, il y aura un autre grand séisme et j'en ai parlé pas plus tard qu'hier...
En Algérie ?
Non, il ne faut pas oublier que l'Algérie n'est qu'un maillon de la chaîne. En outre, concernant l'année 2005, il faut savoir que l'activité sismique sera persistante mais qu'elle ira en décroissant. Les séismes seront de moindre fréquence qu'en 2004, 2004 moins que 2003, etc.


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