Après la grève qui a secoué les communes durant la fin du mois de mars dernier, le Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (Snapap) avait menacé de paralyser complètement le secteur pendant cette période estivale. Une initiative que le Snapap a voulu matérialiser dès ce mois de juin. Ce syndicat annoncera au préalable une grève de deux jours renouvelables toutes les semaines à partir du 17 juin (demain) mais 48 heures avant cette date, il annonce l'annulation ou le report de son action, puisque, selon des sources concordantes, la grève reste maintenue mais pour le 10 du mois prochain. Afin de connaître les raisons qui ont motivé ce report, on a essayé d'entrer en contact avec les responsables du syndicat, seulement nos tentatives sont demeurées infructueuses pendant toute la journée d'hier. Néanmoins, les responsables de l'un des syndicats affiliés au Snapap, à savoir le conseil national du secteur des communes (CNSC), disent qu'ils n'ont pas été avisés d'un quelconque report. Hier après-midi, ces derniers n'avaient reçu aucune correspondance émanant du Snapap leur faisant part du maintien ou d'un éventuel report de la mobilisation prévue pour demain. Aussi, le porte-parole du Conseil national du secteur des communes (CNSC) déclarera au Temps d'Algérie qu'une certaine brouille entoure la communication entre les différentes ailes affiliées au Snapap et le secrétariat de ce dernier, puisque s'il y a décision d'annulation de la grève de demain, il se trouve que celui-ci n'a ni avisé ni informé ses associés. A cet effet, le porte-parole du CNSC dira qu'à 24 heures de la date convenue, il n'a rien reçu du Snapap, ce qui veut dire que si la grève a été annulée, elle l'a été de façon unilatérale. Ce qui fera dire aux responsables du CNSC que «même si on nous confirme le maintien de cette grève, on n'y participera pas, car un préavis de grève ne se transmet pas la veille de l'action». Pour rappeler les revendications des travailleurs du secteur de la Fonction publique, il y a lieu de s'arrêter sur la promulgation du statut particulier, ainsi que sur la révision de la grille des salaires et de bonification des primes, en sus d'un nouveau barème de calcul du régime indemnitaire avec effet rétroactif à compter du premier janvier 2008.