Trois ressortissants africains, dont une femme de nationalité malienne, W. Mariane, ont été condamnés à la fin de la semaine écoulée par le tribunal criminel près la cour de Boumerdès à des peines allant de 5 à 10 ans de prison ferme pour leur implication dans une affaire de trafic et de vente de drogue. Cinq autres personnes de nationalités malienne et nigériane ont été innocentées par le même tribunal pour absence de preuves tangibles justifiant les accusations portées contre elles. Les faits remontent au mois de juin 2009 quand les services de sécurité ont fait irruption dans un appartement sis aux alentours de la ville de Aïn Taya, qui était occupé par les principaux accusés, en l'occurrence S. Mouhoun et sa compagne, W. Mariane, et trop fréquenté par des ressortissants africains. Après vérification, les services de sécurité y ont découvert d'importantes quantités de cocaïne et de grandes sommes d'argent. Suite à quoi ils ont procédé à l'arrestation des sept personnes qui s'y trouvaient, lesquelles ont été mises sous mandat de dépôt jusqu'au jour de leur jugement. L'enquête menée par la police de la même circonscription a abouti par la suite à l'arrestation d'une étudiante malienne. Lors de sa présentation au tribunal, cette dernière a totalement nié les griefs portés contre elle en précisant n'avoir jamais connu ni fréquenté S. Mouhoun et W. Mariane qui ont été condamnés par le tribunal à 10 ans de prison ferme pour «association de malfaiteurs, trafic de drogue et falsification de documents administratifs».